Tiffany WILLM

Tiffany WILLM

Passionnée par l'immobilier et chargée de communication depuis des années

Leader mondial des réseaux sociaux, Facebook rassemble des millions d'utilisateurs en France, dont vos futurs acheteurs. Une présence sur ce réseau devient incontournable pour vos affaires. En tant que professionnel de l'immobilier, exploitez les meilleures parties de Facebook à votre avantage. Vous ne savez pas par où commencer ? Ces astuces vous aideront à développer vos affaires.

 

Astuce n° 1 : bien choisir les jours et les heures de publications

Les publications sur Facebook ne se font pas au gré de votre humeur ou de votre disponibilité. Vous devez choisir des jours et des heures où l'audience est au rendez-vous. Selon une étude menée sur ce sujet, le lundi représente le jour idéal pour publier des contenus immobiliers. En effet, ce jour enregistre un taux d'engagement plus important par rapport au reste de la semaine. Le mardi et le jeudi complètent le podium.

Concernant la tranche horaire, le taux d'engagement est élevé entre 10 h et 14 h le lundi. Pour les autres jours, cette tranche peut aller jusqu'à 18 h ou au-delà. Les publications retiennent faiblement l'attention le vendredi et le samedi. Les professionnels de l'immobilier sont plus en retrait durant ces jours.

 

Astuce n° 2 : bien choisir les mots utilisés

Saviez-vous que certains mots rencontrent plus de succès que d'autres sur Facebook ? Lors de vos publications, vous devez utiliser ceux qui entrainent un taux d'engagement important.

Une étude statistique du secteur immobilier révèle que les mots : découvrez, rendez-vous, maison, Français, ou Immobilière rencontrent un plus grand succès.

À l'inverse, certains mots suscitent moins de réactions comme vendu, construction, aujourd'hui. Selon les experts, ces termes renvoient à quelque chose qui n'existe pas encore ou qui est périssable. Ainsi, vous devez concentrer vos publications sur le thème de la découverte avec un ton très convivial.

 

Astuce n° 3 : interagir avec la communauté grâce au partage

Les publications fréquentes démontrent votre professionnalisme aux yeux de votre communauté Facebook.

Les publications textes sont surtout destinées à partager des actualités liées au secteur immobilier. Vous pouvez partager ces informations avec un ton humoristique. Vous ne manquerez pas d'inspiration avec les faits insolites qui se déroulent à travers le monde ou en France.

Concernant les publications en format image, concentrez vos partages sur des moments importants dans l'année comme le Nouvel An et les évènements sportifs. Ils sont synonymes de célébration et permettent de fédérer le public. Le plus important consiste à relier les thèmes à votre secteur d'activité.

Les formats vidéo gagnent en popularité sur Facebook.

Proposez à votre communauté des vidéos ludiques sur des thématiques qu'ils partageront.

 

Astuce n° 4 : relier la page Facebook à votre site web

Vendre un bien immobilier sur Facebook n'est pas évident. Les futurs acquéreurs se méfient de ce type d'offre, notamment si elles engagent l'économie d'une vie. Néanmoins, vous pouvez intégrer Facebook dans votre stratégie marketing globale.

En d'autres termes, utilisez Facebook comme une voie qui donne accès à votre site professionnel. Cette stratégie fonctionne à condition de proposer des contenus attractifs qui suscitent l'intérêt des internautes.

Facebook dédie des onglets spécifiques aux professionnels pour inciter les utilisateurs à se rendre directement sur votre site.

Il propose aussi des moyens de contact.

 

Astuce n° 5 : surveiller la concurrence

Peu de professionnels connaissent l'existence de cette fonctionnalité.

Pourtant, à partir de 100 personnes faisant partie de votre communauté, l'onglet « Pages à surveiller » apparait sur votre page.

La fonctionnalité apparait automatiquement dans l'option « statistiques ». Cet onglet révèle des informations pertinentes sur vos principaux concurrents dans l'immobilier. Les informations disponibles sont entre autres :

- Le taux d'engagement des autres pages.

- La stratégie utilisée.

- Le nombre de nouveaux abonnés.

Vos concurrents utilisent peut-être des stratégies efficaces. En les surveillant, vous pouvez appliquer leur stratégie.

Pour accéder à des données plus importantes, il suffit d'ajouter d'autres pages. Ensuite, Facebook vous propose une surveillance à travers un tableau récapitulatif.

Pour la troisième fois, le ministre Olivier Klein annonce le report de la mise en application de l’audit énergétique pour la vente de biens immobiliers dits « passoires thermiques ». Initialement prévue au 1er janvier 2022, le gouvernement repousse la date au 1er avril 2023.

Pourquoi un nouveau différé de trois mois a été accordé ?

L’échéance avait déjà été reconduite au 1er janvier 2022, puis au 1er janvier 2023. Finalement, l’audit énergétique des « passoires thermiques » devrait être effectif au 1er avril 2023.

Le ministre délégué chargé de la Ville et du Logement l’a déclaré, le 3 août dernier, dans une interview au journal Le Parisien. « Ce report technique est indispensable compte-tenu du manque d’entreprises et de personnels qualifiés pour établir l’ensemble des audits énergétiques qui seront nécessaires. »
Olivier Klein évoque ici une insuffisance de ressources. Stéphane Prouzeau, vice-président de la Fédération interprofessionnelle du diagnostic immobilier (Fidi), insiste, quant à lui, sur un retard du gouvernement. Il a déclaré à l’Agence France-Presse : « Ce sont les services de l’État qui n’ont pas envoyé l’ensemble des documents nécessaires. »
Les bureaux d’études, architectes, diagnostiqueurs et autres entreprises habilitées à réaliser cet audit ont désormais trois mois supplémentaires pour découvrir les outils et se former aux logiciels. Un temps précieux à ces prestataires qui souhaitent mettre en œuvre ce dispositif dans les meilleures conditions possibles.

 

Quel est l’impact de cette décision pour les professionnels de l’immobilier ?

Yannick Ainouche, président de la Chambre des Diagnostiqueurs Immobiliers Fnaim, fait partie des représentants qui se félicitent de cette résolution. « La filière va pouvoir travailler sereinement pour former nos confrères et salariés. Nous allons aussi prendre le temps d’améliorer nos trames de rapports pour les rendre plus lisibles aux particuliers. »
L’intérêt pour les agents immobiliers est significatif. Tout d’abord, cela évitera de ralentir les transactions commerciales, comme cela avait pu être le cas lors de la mise en place du DPE. Ensuite, ils disposeront d’un document complet et qualitatif à remettre aux acheteurs. Enfin, ils pourront passer plus de temps à s’approprier le dossier et, par conséquent, mieux informer et accompagner les vendeurs et acquéreurs concernés.

Les autres échéances du calendrier de la loi « Climat et Résilience » sont-elles modifiées ?


Instituée dans la loi Climat et Résilience, la réalisation d’un audit énergétique doit progressivement être rendue obligatoire, préalablement à la mise en vente de maisons ou d'immeubles classés F, G, puis E et D au diagnostic de performance énergétique.

Un support important pour les clients qui pourront facilement prendre connaissance du volume et du montant des travaux à réaliser afin de rendre leur habitation moins énergivore. Ce dispositif, qui concerne uniquement les maisons individuelles ou immeubles en monopropriété, jouera un rôle majeur dans la fixation du prix.

Cependant, malgré la prorogation de la première date, les suivantes n’ont pas été modifiées à ce jour. La mise en œuvre de l’audit est donc toujours :
- au 1er janvier 2025 pour les logements de classe E ;
- au 1er janvier 2034 pour les logements de classe D.

Affaire à suivre..

Le bon de visite n’a rien d’obligatoire mais il est fortement recommandé ! Depuis de nombreuses années, ce document fait débat dans le secteur immobilier, nous avons donc décidé d’y consacrer un article. Le bon de visite à signer avant une visite a t-il une réelle utilité juridique ? Quel est son rôle ? L’application juridique Sinimo répond à toutes vos questions.

Lorsque l’on est agent immobilier et que l’on revient de vacances on est souvent un peu perdus, des ventes ont pu nous échapper et certains prospects sont allés voir ailleurs. Dans cet article nous vous expliquons comment reprendre du bon pied et maximiser vos chances de rentrer des mandats exclusifs grâce à quelques outils et arguments béton.

Le saviez-vous, votre carte professionnelle d’agent immobilier, essentielle à votre activité, doit être renouvelée tous les 3 ans ? Elle est indispensable pour :

  • Les transactions sur immeubles
  • Les transactions sur fonds de commerce
  • La gestion immobilière
  • Les prestations de services
  • Les prestations touristiques
  • Les marchands de listes

Pour pouvoir exercer votre profession vous avez besoin d’une carte professionnelle. Cette dernière est valide 3 ans. Après cette période, il vous faut la renouveler pour pouvoir continuer votre activité d’agent immobilier. Toutefois, il y a quelques informations à connaître concernant le renouvellement.

 

Quelles sont les démarches à suivre ?

Tout d’abord, la demande de renouvellement doit être faite au cours des deux mois précédant la date d’expiration de votre carte professionnelle. Depuis le 1er janvier 2021, il est également obligatoire de suivre une formation d’au moins 2 heures sur la non-discrimination à l’accès au logement, y compris pour les mentions « syndic de copropriété » et « gestion immobilière ».

 

Le formulaire à remplir

La demande de renouvellement de votre carte professionnelle se fait par le biais d’un formulaire. Dans ce dernier, il vous faudra renseigner le motif de votre demande et les éventuelles modifications, les différentes mentions, le numéro de votre carte actuelle, le numéro SIREN de votre entreprise, ainsi que vos coordonnées et celles des autres représentants légaux s’il y en a.

 

Les pièces justificatives à fournir

Pour renouveler votre carte professionnelle, vous avez besoin des pièces suivantes produites en langue française :

  • Une copie de l’attestation de garantie financière délivrée par l’organisme garant pour toutes les activités exercées sur l’année en cours, ou une déclaration sur l’honneur du dirigeant stipulant qu’il n’a ni reçu ni détenu des effets ou des valeurs autres que ceux correspondant à sa commission ou à sa rémunération.
  • Une copie de l’attestation d’assurance pour l’année en cours couvrant la responsabilité civile professionnelle et les conséquences pécuniaires pour les activités exercées.
  • Une copie (recto et verso) de la carte d’identité ou d’un extrait d’acte de naissance du dirigeant.
  • Pour les ressortissants de l’Union Européenne : une autorisation de consulter le bulletin n°2 du casier judiciaire du pays concerné.
  • Pour les ressortissants de pays hors Union Européenne : un extrait de casier judiciaire datant de moins de 3 mois délivré par l’autorité administrative ou judiciaire du pays d’origine.
  • L’attestation de l’organisme de formation précisant les objectifs, la durée et la date de la ou les formation(s) continue(s) suivie(s).
  • La carte professionnelle actuelle
  • Une copie de la facture attestant du règlement de la redevance par carte bancaire.

Le coût

Pour cette demande, il vous faudra régler par carte bancaire une redevance d’un montant de 130€ via la boutique en ligne. Cela s’applique aux départements suivants uniquement :

  • 75
  • 78
  • 92
  • 93
  • 94
  • 95

Pour les autres départements, le règlement se fait par chèque à l’ordre de la CCI concernée. Il s’agit de celle qui est géographiquement compétente pour constituer votre dossier.

 

Le règlement général sur la protection des données (RGPD) est entré en vigueur le 25 mai 2018. On en entend beaucoup parler, mais on a parfois du mal à déterminer ce qu’il faut faire pour être en conformité avec ces directives. En tant que professionnel de l’immobilier, vous êtes pleinement concerné par ces changements. Voici l’essentiel à savoir pour vous adapter et vous conformer au RGPD.


1. Nommer un délégué à la protection des données (DPO)

La CNIL conseille à chaque entreprise de nommer un délégué à la protection des données (Data Protection Officer, en anglais). Dans la mesure où les agences immobilières ne manipulent pas de données sensibles, la nomination d’un DPO y reste facultative, mais est fortement recommandée. Celui-ci est la personne référente de votre agence immobilière en matière de données et de RGPD. Le DPO devient ainsi l’interlocuteur privilégié entre l’agence et la CNIL.
À noter : le DPO peut être commun à plusieurs agences.


2. Connaître les droits des clients et les en informer

Avec le RGPD, vos clients bénéficient de plusieurs droits qu’il convient de bien connaître. Vous avez obligation de transparence en les informant dès le début de votre relation, des données que votre agence est susceptible de recueillir.
Leur consentement doit être explicitement donné pour tout recueil de données les concernant. Les clients doivent en outre pouvoir exercer leurs droits d’accès, de rectification, de modification, de portabilité et de retrait du consentement.
 

3. Établir un registre de l’utilisation des données dans votre agence

Faites un état des lieux des données collectées et traitées dans votre agence, ainsi que de la manière dont elles sont utilisées. Cela concerne les données clients, bien entendu, mais aussi celles de vos employés et collaborateurs. Toutes ces données doivent être rassemblées dans un registre actualisé en permanence, que vous devez tenir à disposition de la CNIL en cas de contrôle.


4. Faites le point sur l’utilisation des données par vos prestataires.

En complément de ce diagnostic, listez les prestataires de votre agence qui traitent des données personnelles.
Vérifiez que vos prestataires soient conformes au RGPD, notamment en ce qui concerne les logiciels professionnels qu’ils mettent à votre disposition ou le site internet qu’ils conçoivent et/ou hébergent pour vous.
Mettez à jour les documents contractuels que vous établissez avec les prestataires de votre agence. L’engagement RGPD des deux parties doit y figurer.

5. Connaître les délais légaux de conservation des données.

Vous devez connaître et appliquer les nouvelles règles en matière de durée de conservation des données. Les données doivent être effacées 3 ans après la fin de toute relation commerciale. Par ailleurs, toute donnée doit être supprimée au bout de 5 ans après sa collecte. Ceci implique aussi bien les données clients que celles des collaborateurs, y compris les documents fournis lors de candidatures dans votre agence.

6. Adapter les documents de votre agence immobilière

La mise en œuvre de la RGPD implique d’adapter les documents utilisés dans les activités de votre agence.
Ainsi, vos contrats de travail et votre règlement intérieur doivent inclure une clause RGPD. Celle-ci doit signifier clairement à l’ensemble de vos équipes les obligations à respecter dans le cadre de cette nouvelle règlementation.
Il est également important de communiquer et sensibiliser vos collaborateurs au sujet du RGPD et de sa mise en œuvre au sein de votre agence immobilière.
De même, les contrats que vous établissez avec vos clients doivent désormais faire figurer la clause RGPD. Il en va de même pour les contrats rédigés avec des mandataires. L'utilisation d'un logiciel spécialisé dans la création de contrats immobiliers est fortement recommandée : voir ici.


7. Anticiper pour faire face au mieux en cas de violation des données.

Mieux vaut anticiper pour connaître la marche à suivre dans le cas où une fuite de données traitées par votre agence serait constatée.
La CNIL doit alors être avertie sous 72 heures. Par ailleurs, les personnes concernées par cette violation de données doivent être prévenues le plus tôt possible. On comprend ici toute l’importance de maintenir son registre de données à jour.

Respecter le RGPD dans votre agence immobilière nécessite donc de diagnostiquer précisément l’utilisation des données dans vos activités. Cela demande une adaptation de vos pratiques, une bonne communication ainsi que de la prévoyance. Pour vous aider, sachez que la CNIL met des outils et guides à votre disposition.

Si le RGPD peut s’apparenter à un défi, choisissez plutôt de le voir comme l’occasion rêvée de peaufiner vos fichiers de données souvent obsolètes, tout en améliorant la satisfaction client !

Dr House Immo n'est pas un réseau comme les autres. Alors que tout le monde dans le milieu des mandataires mise sur le MLM ou sur le recrutement (à outrance) de personnes en reconversion, le réseau a pris le contre-pied.

Dès son démarrage, il y a neuf ans, le réseau a choisi d’axer son recrutement sur des professionnels expérimentés. En offrant une réversion forte de 85% dès les premier euro, il a su attirer à ce jour près de 1000 professionnels de l’immobilier. Mais Dr House Immo ce n’est pas qu’une réversion forte.

La plupart des professionnels de l’immobilier redoutent la période des grandes vacances. Ils pensent que la plupart de leur prospects partiront en vacances ou ne seront pas réellement prêts à leur confier un mandat en cette période. Résultat : beaucoup en profitent pour se dorer sur la plage

Lorsque l'on est agent immobilier on vit souvent des montagnes russes émotionnelles : des situations que Julien Brizet, formateur immobilier et humoriste connait parfaitement ! Voilà une parodie à se tordre de rire que nous souhaitions absolument vous partager !

 

 

Un constat alarmant

Une famille qui souhaite aujourd’hui devenir propriétaire en finançant l’achat de son bien avec un crédit immobilier s’engage dans une vraie aventure...à l’issue plus qu’incertaine ! Selon Pretto, c’est près de 200.000 ménages qui sont aujourd’hui dans l’incapacité de pouvoir emprunter, car ils ne répondent plus aux critères d’exigence actuels fixés par les banquiers. Les conditions d’accès aux prêts deviennent rocambolesques.

Les taux d’intérêt n’en finissent plus de grimper. Les crises successives font exploser l’inflation, et tous les voyants sont au rouge dans les établissements bancaires !

Et les conséquences pour vous, professionnels de l’immobilier, sont alarmantes : le risque de voir les projets d’achat anéantis est réel, avec des conséquences directes sur votre activité..

 

Des conditions d’accès aux prêts toujours plus restrictives

Le constat est sans appel et il fait peur : 18 % des emprunteurs qui ont pu bénéficier d’un prêt en 2021 pour l’achat d’un bien se le verrait refusé aujourd’hui avec les conditions actuelles d’accès aux prêts. Pour stopper l’hémorragie, les professionnels du crédit demandent expressément à Bercy et à la Banque de France de revoir le calcul du taux d’usure, qui est la source de nombreux refus de dossiers. Au 1er juillet 2022, ce taux d’usure a légèrement progressé, mais les barèmes des banques restent eux, en forte hausse, compliquant toujours davantage l’accès au prêt immobilier. A noter l’augmentation fulgurante des taux d’intérêt : +0,6 points en quelques mois.

A la fin de l’année 2022, ces taux devraient avoisiner 2 à 3 %, avec des conséquences impactantes sur le coût total des crédits pour toute personne souhaitant y souscrire.

Les capacités d’emprunt risquent encore plus de chuter...

 

Qui est concerné ? Quelles solutions ?

Sans surprise, ce sont les familles les plus modestes qui sont pénalisées. 160.000 familles ne peuvent prétendre à accéder à la propriété à cause du taux d’endettement maximal qui ne doit pas dépasser les 35 % et de critères discriminants exigés par les établissements bancaires. Comme habituellement, les ménages aux revenus confortables se voient proposer les taux d’intérêt les plus intéressants, ce qui entraîne une hausse du taux d’usure, calculés sur les taux planchers obtenus par ces familles.

Pour éviter l’asphyxie de ce système, relancer les prêts immobiliers pour le plus grand nombre et éviter une débâcle de refus de crédits en pagaille, le calcul de ce taux est nécessairement à repenser !

Actuellement, ce taux d’usure est revu chaque trimestre par la Banque de France, en s’appuyant sur les TAEG moyens pratiqués par les banques, augmentés d’un tiers. Une des solutions proposée par le courtier Pretto serait que ce taux d’usure soit revu en fonction du mois précédent, plutôt qu’en considérant les trois derniers mois, et qu’on y ajoute un ou deux points à la place d’une augmentation d’un tiers. D’autres courtiers comme Cafpi, préconisent d’enlever le coût de l’assurance du TAEG. Dans tous les cas, des mesures rapides et fortes sont à envisager au risque de voir chuter les ventes de biens immobiliers, et pénaliser un secteur d’activités déjà abîmé en ces temps compliqués.