Melvin MASSEAUX

Melvin MASSEAUX

Le salon RENT 2025, rendez-vous incontournable de la PropTech à Paris, a mis en lumière les mutations majeures de l’immobilier : l’IA, la data et l’automatisation ne sont plus des mots d’avenir, mais des outils concrets. Voici ce qu’il faut retenir pour les professionnels de l’immobilier.

 

L’intelligence artificielle entre dans le quotidien des agences

Au salon RENT 2025, plusieurs exposants ont présenté des solutions d’IA appliquées au métier immobilier : estimation automatisée, reconnaissance d’images pour géolocaliser les biens, ou encore chatbots pour qualifier les leads. Si l’outil reste un support, ce sont les agences capables de combiner IA + expertise terrain qui tirent leur épingle du jeu.

 

Data, automatisation, efficacité : la stack tech des pros s’élargit

Le salon a également mis en avant l’importance de la structuration des données immobilières, de la connectivité des outils (CRM, gestion des mandats, diffusion d’annonces) et de l’automatisation des tâches répétitives. Publication d’annonces, synchronisation des leads, relances clients : ces fonctions restent souvent trop manuelles dans de nombreuses structures. Automatiser permet un gain de temps mais aussi une meilleure traçabilité.

 

Human-tech : le point d’équilibre à trouver

Malgré la montée des technologies, la grande leçon du RENT 2025 reste que l’humain reste au cœur du métier immobilier. La tech doit servir la relation (qualifier, anticiper, personnaliser) mais jamais la remplacer. Lors des conférences, les intervenants ont souligné la nécessité d’un pilotage au quotidien : agents capables d’exploiter les insights de la data, plutôt que d’être submergés par elle.

 

Quelques pistes concrètes pour vos prochains mois

. Identifiez un ou deux processus à automatiser d’ici la fin de l’année (ex. : envoi automatique de relance vendeur, qualification de lead).

. Priorisez les solutions qui utilisent l’IA comme assistant métier, et non comme « boîte noire ».

. Vérifiez l'interopérabilité de vos outils : CRM, diffusion d’annonces, automatisations, signature électronique — indispensable pour fluidifier le workflow.

. Mettez l’accent sur la formation des équipes : un agent bien formé à l’outil tech vaut toujours mieux qu’un bon outil mal exploité.

 

 

 


 

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Lancées en 2018, les activités de Monbien.fr ont désormais droit à une refonte complète. Le portail d’annonces immobilières repensé veut offrir aux professionnels de l’immobilier une interface plus fluide et mieux adaptée à la diffusion gratuite de leurs biens — tout en affirmant un nouveau positionnement digital.

 

Une refonte pensée pour la profession

Depuis sa création en 2018, Monbien.fr avait déjà conquis une place dans l’écosystème des portails d’annonces libres d’accès pour les agences et mandataires. Avec cette nouvelle version, le site a été repensé à plusieurs niveaux :

. Une interface épurée et modernisée pour une navigation plus intuitive ;

. Une page d’accueil et un moteur de recherche mieux optimisés pour l’expérience “acheteur” et “loueur”, ce qui génère une exposition accrue aux annonces professionnelles ;

. Un espace « Pro » (visible sur la page) dédié aux professionnels de l’immobilier, avec la mention explicite Déposer une annonce gratuite / Mon compte PRO.

Ces améliorations visent à mieux servir les utilisateurs – particuliers comme professionnels – tout en valorisant les biens diffusés.


Gratuité, visibilité, simplicité : le trio gagnant

Un des atouts majeurs repérés sur la plateforme est la diffusion gratuite des annonces pour les professionnels. Le portail permet aux agences, mandataires ou promoteurs de publier sans abonnement ni engagement. Cette gratuité constitue un argument fort dans un marché où les coûts de diffusion peuvent rapidement peser.


En parallèle, la refonte a été l’occasion de renforcer la stratégie SEO du site, pour augmenter la visibilité des annonces locales et améliorer le trafic. Pour les professionnels qui cherchent à maximiser leurs résultats sans complexifier leur stack numérique, cette refonte est une bonne nouvelle.

 

Une plateforme adaptée aux usages mobiles

Avec un pourcentage croissant de recherches immobilières réalisées sur smartphone, la refonte intègre une meilleure adaptation mobile. Les annonces, photos et formulaires de dépôt sont désormais optimisés pour un parcours “mobile first”.
De plus, le menu principal regroupe les grands axes : Achat, Vente, Location, Estimation gratuite — ce qui facilite la navigation et réduit le taux de rebond.


Diffuser ses annonces gratuitement, simplement et efficacement

L’un des piliers de Monbien.fr reste inchangé depuis sa création : permettre aux professionnels de l’immobilier de publier leurs annonces gratuitement.
Aucune souscription, aucun engagement — le portail se distingue par sa simplicité d’accès et son approche centrée sur la visibilité équitable.

Depuis la refonte, les utilisateurs disposent désormais de plusieurs fonctionnalités pensées pour fluidifier la mise en ligne :

. Espace Pro dédié, avec gestion intuitive des annonces et du profil d’agence ;

. Ajout rapide d’annonces via un formulaire simplifié ;

. Import automatique possible depuis d’autres logiciels immobiliers ;

. Optimisation SEO automatique pour un meilleur positionnement sur les moteurs de recherche ;

. Affichage responsive sur ordinateur, mobile et tablette ;

. Mise en avant visuelle des photos et des détails clés du bien ;

. Outils de contact intégrés pour faciliter la prise de rendez-vous ou la demande d’informations.

 

 


 

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Le compromis de vente est souvent considéré comme une simple formalité avant le passage chez le notaire. Pourtant, la moindre erreur dans sa rédaction peut compromettre la transaction, voire entraîner la nullité de l’acte.
Clauses imprécises, oublis de diagnostics, erreurs de délais ou d’identité : chaque détail compte

 

1. Les erreurs d’identification des parties

C’est l’une des fautes les plus fréquentes — et les plus lourdes de conséquences.
Une faute dans l’état civil, une mauvaise adresse ou une confusion entre usufruitier et nu-propriétaire peut bloquer la signature notariale.
Vérifiez toujours :

. L’identité complète de chaque partie (nom, prénom, date et lieu de naissance) ;

. Le régime matrimonial ;

. Le pouvoir de signature (notamment pour les SCI, indivisions ou mandataires).

Astuce : exigez systématiquement les justificatifs dès la première visite du bien pour éviter tout blocage administratif.

 

 

2. Les imprécisions sur le bien vendu

Une description incomplète ou erronée peut donner lieu à des litiges. Surface approximative, mauvaise désignation cadastrale, omission d’une dépendance ou confusion sur la quote-part en copropriété : autant d’erreurs qui peuvent remettre en cause la vente.
Assurez-vous que le lot vendu est clairement identifié, et que tous les diagnostics obligatoires (DPE, amiante, ERP, plomb, etc.) sont bien annexés.

À savoir : la non-mention d’un diagnostic peut permettre à l’acquéreur d’invoquer un vice de consentement et d’annuler la transaction.

 

3. Les délais mal rédigés ou incohérents

Le compromis doit encadrer avec précision le délai de réitération, le délai de rétractation (10 jours, loi SRU), et les conditions suspensives (notamment l’obtention du prêt).
Un oubli ou une formulation floue peut créer des incompréhensions :

. Date butoir mal calculée,

. Absence de clause de prorogation,

. Condition suspensive non adaptée au financement réel de l’acquéreur.

Résultat : une vente annulée à tort ou un retard de signature difficilement rattrapable.

 

4. Les clauses financières ambiguës

Le prix, le versement du dépôt de garantie, les modalités de financement ou la commission d’agence doivent être clairement encadrés.
Une erreur de montant, un acompte versé sur le mauvais compte ou une absence de précision sur la nature du financement (crédit, apport, prêt relais) peuvent faire échouer la transaction ou engager la responsabilité du professionnel.

 Conseil : chaque clause financière doit être datée, chiffrée et vérifiable — sans interprétation possible.

 

5. Les conditions suspensives mal rédigées

Trop souvent, les conditions suspensives sont copiées-collées sans tenir compte du dossier. Or, une formulation inadaptée (montant du prêt, durée, taux maximal…) peut annuler la vente ou priver l’acheteur de son droit à se retirer.
Prenez le temps d’adapter la clause à la réalité du projet : un prêt relais n’a pas les mêmes délais qu’un prêt classique, par exemple.

 

Rédiger un compromis sécurisé en quelques clics, c’est désormais possible

C’est précisément pour répondre à ce besoin qu’a été conçu Sinimo, la plateforme de rédaction et de signature électronique dédiée aux professionnels de l’immobilier.

Avec Sinimo, vous pouvez :

. Générer automatiquement mandats, baux, compromis ou avenants, avec des modèles conformes et mis à jour en continu selon la législation ;

. Faire signer vos documents en ligne via une signature électronique certifiée ;

. Centraliser et archiver vos contrats de façon sécurisée et traçable ;

. Gagner du temps grâce aux champs dynamiques et à la saisie guidée qui élimine les erreurs.

En d’autres termes : vous rédigez plus vite, en toute conformité, tout en garantissant la sécurité juridique de vos transactions.

 

 


 

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Dans un marché concurrentiel où chaque minute compte, capter un mandat avant ses concurrents peut faire toute la différence. Les agents les plus performants ne se contentent plus de chercher des vendeurs : ils anticipent leurs besoins, détectent les signaux de mise en vente et structurent leur prospection comme une machine bien huilée. Voici comment être le premier sur le terrain — sans épuiser son temps ni ses équipes.

 

1. Identifier les bons secteurs et les bons profils

Avant même d’appeler un vendeur, il faut savoir où et à qui s’adresser. Les données locales (nombre de ventes, délais moyens, tension locative) permettent de cibler les zones à forte rotation et les typologies de biens qui se vendent le mieux. En priorisant les quartiers actifs et les profils vendeurs identifiés (mutation, succession, séparation, changement de résidence), vous concentrez vos efforts sur les 20 % de prospects qui génèrent 80 % des mandats.

 

2. Soigner le premier contact

La différence entre une prospection “subie” et une prospection “productive” se joue dans les premières secondes d’appel. Oubliez les scripts figés : misez sur la personnalisationMontrez que vous connaissez le bien (“j’ai vu votre annonce pour la maison rue Victor-Hugo”), que vous avez des acheteurs ciblés, et que vous pouvez aider à vendre rapidement et au bon prix.

Un discours clair, humain et orienté solution vous permet d’instaurer une relation de confiance dès le premier contact — et donc d’obtenir plus de rendez-vous qualifiés.

 

3. Relancer intelligemment

La plupart des vendeurs particuliers ne confient pas immédiatement leur bien à une agence. Mais avec une relance bien timée, beaucoup changent d’avis après quelques semaines sans résultat.
Le secret ?

. Planifier les rappels dans un outil de suivi,

. Adapter votre discours (“je me permets de revenir vers vous, votre annonce est toujours active ?”),

. Et toujours proposer une valeur ajoutée (estimation actualisée, analyse de marché, visite d’acheteurs qualifiés…).

Les meilleurs négociateurs ne laissent aucune opportunité se refroidir.

 

S’équiper pour aller plus vite que la concurrence

Dans un contexte où les annonces entre particuliers se multiplient en ligne, il est devenu impossible de tout surveiller manuellement.
La clé pour devancer vos concurrents ? La réactivité.

C’est là qu’intervient Pige Online, la solution de prospection immobilière pensée pour les professionnels exigeants.
Notre technologie collecte en temps réel toutes les annonces mises en ligne sur plus de 100 sites (Leboncoin, PAP, Bien’ici, etc.).
Résultat : vous êtes parmi les premiers à contacter les vendeurs, avant que d’autres agences ne les approchent.

Avec Pige Online, vous pouvez :

. Recevoir des alertes instantanées dès qu’une nouvelle annonce correspond à votre secteur,

. Filtrer les vendeurs selon la typologie de bien, localisation ou prix,

. Gérer votre suivi de prospection directement depuis votre espace,

. Et même collaborer en équipe pour ne manquer aucune opportunité de mandat.

 

 


 

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Un acheteur se rétracte, le vendeur renonce, ou les conditions suspensives ne sont pas levées… L’annulation d’un compromis de vente peut vite devenir un casse-tête juridique pour les professionnels. Entre les règles du mandat, les clauses du compromis et la jurisprudence, la question clé demeure : à quel moment l’agent immobilier conserve son droit à commission ? Décryptage d’une situation fréquente, mais souvent mal comprise.

 

Le principe : la commission n’est due qu’à la signature de l’acte authentique

La règle est claire : conformément à la loi Hoguet (article 6), l’agent immobilier ne peut percevoir sa rémunération qu’à la réalisation effective de la vente, c’est-à-dire lorsque l’acte authentique est signé chez le notaire. Tant que cet acte n’est pas signé, aucune commission n’est exigible, même si un compromis a été régularisé et que l’agence a accompli toutes les démarches commerciales.

En résumé : le compromis n’est pas la vente. Le droit à honoraires ne naît qu’une fois la transaction définitivement conclue.

 

Si le compromis est annulé : plusieurs cas de figure à distinguer

1. Rétractation légale de l’acheteur (loi SRU)

Dans le cadre d’une vente à usage d’habitation, l’acheteur dispose d’un délai de rétractation de 10 jours après la signature du compromis. S’il se rétracte dans ce délai, aucune indemnité ne peut être réclamée, ni par le vendeur, ni par l’agence.

2. Non-réalisation d’une condition suspensive

Si la vente est annulée pour non-obtention du prêt bancaire ou tout autre événement prévu dans le compromis, la vente est réputée n’avoir jamais existéL’agence ne peut pas réclamer sa commission, même si elle a trouvé l’acquéreur.

3. Désistement fautif d’une partie

Si l’un des signataires (acheteur ou vendeur) se retire en dehors de tout cadre légal, la partie fautive peut être condamnée à verser des dommages et intérêts, voire la clause pénale prévue au compromisDans ce cas, l’agent immobilier peut prétendre à une partie de sa rémunération, à condition que le mandat et le compromis le prévoient expressément. Les tribunaux reconnaissent parfois le droit à honoraires lorsque la vente n’a pas eu lieu par la faute du vendeur.

 

Le rôle du mandat et des clauses du compromis

Tout dépend du mandat de vente signé.
Certains mandats contiennent une clause stipulant que la commission reste due si l’opération échoue par la faute du mandant.
Encore faut-il que cette clause soit rédigée de manière claire et acceptée expressément par le client.

De même, le compromis de vente peut prévoir une indemnité d’immobilisation dont une part revient à l’agence, mais cette pratique doit être conforme au mandat et à la réglementation Hoguet.

 

À retenir pour les professionnels

. La commission n’est due qu’à la signature de l’acte authentique.
. Si le compromis est annulé pour une cause légale (rétractation, prêt non obtenu), aucune rémunération n’est due.
. En cas de faute du vendeur ou d’un désistement abusif, l’agence peut réclamer une indemnité, si le mandat le prévoit.
. Rédiger un mandat clair et bien encadré reste la meilleure protection juridique pour les professionnels.

 

 


 

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Depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, les logements classés G au DPE sont interdits à la location, et ceux classés F suivront à partir de 2028. Cette mesure, issue de la loi Climat et Résilience, bouleverse le marché locatif français. Pour les propriétaires comme pour les professionnels de l’immobilier, la question est désormais simple : que faire des biens devenus impropres à la location ? Rénover, vendre, ou reconvertir : tour d’horizon des solutions possibles.

 

Une interdiction progressive mais ferme

L’objectif du gouvernement est clair : éradiquer les passoires thermiques d’ici à 2034. Depuis janvier 2023, les logements notés G+ (consommation > 450 kWh/m²/an) ne peuvent déjà plus être mis en location. En 2025, l’interdiction s’étend à tous les biens classés G, puis aux F en 2028, avant d’atteindre les E en 2034Résultat : près de 1,8 million de logements sont concernés à court terme, selon le ministère du Logement.

Cette évolution crée une onde de choc sur le parc locatif, notamment dans les villes où la demande est forte et les biens anciens nombreux.

 

Première option : la rénovation énergétique

C’est la voie la plus logique — et la plus encouragée fiscalement.
Les propriétaires peuvent mobiliser plusieurs dispositifs :

. MaPrimeRénov’ (jusqu’à 40 000 € pour un gain de trois classes DPE),

. Éco-PTZ (jusqu’à 50 000 € sans intérêts),

. Certificats d’économie d’énergie (CEE),

. et de nombreuses aides locales ou régionales cumulables.

Les professionnels ont un rôle clé : accompagner les bailleurs dans la priorisation des travaux (isolation, chauffage, ventilation) et les orienter vers des prestataires qualifiés RGE.
Une rénovation performante peut non seulement rétablir la possibilité de louer, mais aussi augmenter la valeur de revente de 10 à 20 %.

 

Deuxième option : la vente avec décote

Certains propriétaires, face au coût des travaux, préfèrent revendre le bien en l’état.
Ces ventes “avec décote énergétique” se multiplient — souvent 10 à 25 % moins chères que le marché — mais attirent de nouveaux profils d’investisseurs : marchands de biens, foncières locales, ou particuliers capables d’entreprendre la rénovation.

Pour les agences immobilières, ces biens représentent une opportunité commerciale réelle :

  • Ils permettent de capter de nouveaux mandats,

  • D’accompagner la revalorisation après travaux,

  • Et d’offrir aux acquéreurs des projets à fort potentiel.

 

Troisième option : la reconversion ou le changement d’usage

Dans certaines zones tendues, les passoires thermiques peuvent trouver une seconde vie :

. Transformation en bureaux, logements temporaires ou meublés de courte durée,

. Reconversion en local professionnel ou coliving,

. Ou intégration à des opérations de réhabilitation globale portées par des bailleurs sociaux ou collectivités.

Ces projets nécessitent souvent un accompagnement juridique et urbanistique, mais peuvent offrir une rentabilité durable à moyen terme.

 

 


 

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Face à la saturation des grandes métropoles et à la montée des prix dans les zones tendues, les villes moyennes s’imposent comme le nouvel horizon des investisseurs immobiliers. Entre rentabilité supérieure, qualité de vie recherchée et plans de revitalisation territoriale, ces agglomérations redessinent la carte de l’investissement locatif en 2025.

 

Un marché plus accessible, plus rentable

Alors que les grandes métropoles comme Paris, Lyon ou Bordeaux voient leurs prix stagner, les villes moyennes continuent de proposer des opportunités attractivesLe prix moyen au mètre carré y reste 30 à 50 % inférieur à celui des grandes villes, tout en offrant des rendements locatifs souvent supérieurs à 5 %.

Selon les derniers baromètres, des villes comme Angers, Reims, Metz, Brest ou Nîmes attirent de plus en plus d’investisseurs particuliers et institutionnels. La raison est simple : un meilleur équilibre entre coût d’acquisition, demande locative et stabilité économique locale.

“On assiste à un déplacement naturel de la demande, notamment des ménages actifs et des investisseurs cherchant à conjuguer rentabilité et qualité de vie.”

 

Des territoires soutenus par l’État et les collectivités

Le succès des villes moyennes s’appuie aussi sur les politiques publiques.
Le programme Action Cœur de Ville, lancé en 2018 et prolongé jusqu’en 2026, soutient 234 communes françaises dans la rénovation de leurs centres-villes.
À cela s’ajoutent des dispositifs fiscaux favorisant l’investissement dans l’ancien rénové, comme le dispositif Denormandie, qui permet une réduction d’impôt jusqu’à 21 % des dépenses de travaux.

Résultat : la rénovation urbaine redynamise les marchés locaux et attire aussi bien les investisseurs particuliers que les promoteurs régionaux.

 

Une demande locative solide et diversifiée

Les villes moyennes séduisent une nouvelle population d’actifs en mobilité : télétravailleurs, jeunes cadres, familles en quête d’espace et de logement abordable.
Cette évolution sociétale, accélérée depuis la crise sanitaire, assure une demande locative constante, notamment sur les biens rénovés et bien situés (proche gare, universités, pôles de santé).

Certaines villes affichent désormais des taux de vacance inférieurs à ceux des métropoles, preuve que le modèle fonctionne.
Les investisseurs misent sur des biens de qualité intermédiaire à haut standing, avec un bon DPE et des charges maîtrisées.

 

Un potentiel durable pour les professionnels

Pour les agences immobilières, syndics et promoteurs régionaux, ce mouvement représente une opportunité stratégique :

. Développer une offre adaptée aux primo-investisseurs,

. Valoriser les opérations de réhabilitation urbaine,

. Diversifier les portefeuilles clients vers des marchés plus accessibles,

. Mettre en avant les dispositifs d’aide à la rénovation.

Les villes moyennes deviennent ainsi un nouveau terrain de conquête, moins spéculatif, plus stable et plus durable.

 

 


 

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D’ici le 1er janvier 2026, toutes les copropriétés devront avoir mis à jour leur règlement pour être en conformité avec les réformes récentes du droit immobilier. Cette obligation, souvent méconnue, découle de la loi ÉLAN et des évolutions du Code de la copropriété. Une étape cruciale pour éviter les contentieux, clarifier les usages des parties communes et moderniser la gestion des immeubles.

 

Une obligation issue de la loi ÉLAN

La loi ÉLAN du 23 novembre 2018 a profondément réformé le droit de la copropriété.
Elle a prévu que tous les règlements de copropriété doivent être mis à jour afin d’intégrer les nouvelles dispositions du Code de la copropriété, entrées en vigueur en 2020.
L’objectif : adapter les documents de gestion aux évolutions légales et aux nouveaux types de lots (espaces de coworking, parkings mutualisés, annexes privatives, etc.).

En pratique, cette mise à jour doit notamment :

. Identifier clairement les parties communes spéciales et communes à jouissance privative,

. Actualiser les charges et quotes-parts selon la réalité de l’immeuble,

. Intégrer les évolutions environnementales (bornes de recharge, travaux énergétiques, etc.),

. Supprimer les clauses obsolètes ou illégales issues d’anciens règlements.

 

Une échéance fixée au 1er janvier 2026

L’article 206 de la loi ÉLAN impose aux syndicats de copropriétaires de procéder à cette régularisation avant le 1er janvier 2026.
Au-delà de cette date, les règlements non mis à jour pourraient entraîner des blocages administratifs et juridiques, notamment en cas de vente, de litige ou de travaux collectifs.

Les syndics professionnels comme bénévoles ont donc tout intérêt à anticiper dès 2025 : faire appel à un notaire, avocat ou géomètre-expert, afin de vérifier la conformité du document et de le publier à jour au service de la publicité foncière.

 

Pourquoi cette mise à jour est essentielle

Au-delà de la contrainte légale, cette mise à jour est une opportunité de remettre à plat la gouvernance de la copropriété :

. Mieux répartir les charges en fonction des usages réels,

. Clarifier les zones d’entretien (balcons, toitures, jardins, etc.),

. Faciliter la prise de décision en assemblée,

. Favoriser les projets de rénovation énergétique, notamment dans le cadre du plan de rénovation des copropriétés fragiles.

Pour les syndics professionnels, c’est aussi un argument de modernisation et de conformité vis-à-vis de leurs clients, à valoriser dès maintenant dans leurs missions de conseil.

 

À retenir pour les professionnels

. La mise à jour du règlement de copropriété est obligatoire avant le 1er janvier 2026.

. Elle vise à intégrer les dispositions issues de la loi ÉLAN et à supprimer les clauses obsolètes.

. Les notaires, syndics et avocats spécialisés ont un rôle clé dans cette régularisation.

. C’est aussi une opportunité stratégique pour valoriser la gestion, anticiper les travaux et sécuriser les ventes futures.

 

 


 

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Depuis la fin officielle du dispositif Pinel au 31 décembre 2024, les investisseurs se tournent vers de nouveaux leviers pour conjuguer rentabilité et fiscalité avantageuse. Entre locatif intermédiaire, réhabilitation de l’ancien et investissements à impact énergétique, 2025 ouvre la voie à une nouvelle génération de stratégies d’investissement. Pour les professionnels de l’immobilier, il est crucial d’en maîtriser les contours pour mieux conseiller leurs clients.

 

La fin d’un cycle pour l’immobilier neuf

Le dispositif Pinel, créé en 2014 pour soutenir la construction et l’investissement locatif, a progressivement perdu de son attractivité face à la baisse des plafonds de réduction et à la hausse des coûts de construction. Sa disparition en 2025 marque un tournant : les investisseurs doivent désormais repenser leur approche, dans un contexte où les taux d’intérêt se stabilisent et où la rénovation énergétique devient une priorité nationale.

 

Les nouvelles alternatives qui se dessinent

1. Le locatif intermédiaire

Destiné aux classes moyennes, ce modèle propose des loyers plafonnés mais supérieurs au logement social, avec en contrepartie une fiscalité allégée grâce au dispositif Loc’Avantages.
L’investisseur peut ainsi bénéficier jusqu’à 65 % d’abattement sur les revenus locatifs, selon le niveau de loyer et la localisation du bien.
Ce dispositif séduit par son équilibre entre rentabilité, sécurité et engagement social, en répondant à la forte demande de logements abordables dans les grandes agglomérations.

 

2. L’investissement dans l’ancien rénové

 

Les dispositifs Denormandie et Monuments Historiques restent deux piliers de la rénovation patrimoniale.
Le premier encourage les opérations en centre-ville, avec une réduction d’impôt pouvant atteindre 21 % du montant des travaux, tandis que le second vise les investisseurs à haut patrimoine, leur permettant de déduire 100 % des dépenses de restauration de leurs revenus imposables.
Ces formules valorisent le patrimoine existant et participent à la requalification des cœurs de ville, tout en offrant un fort potentiel de valorisation à long terme.

 

3. Le Pinel Plus et les programmes durables

Bien que limité, le Pinel+ reste accessible pour certains programmes neufs respectant des critères exigeants : surface minimale, espace extérieur, double exposition et haute performance énergétique.

Parallèlement, les programmes RE2020, les résidences bas carbone ou les opérations à énergie positive gagnent en popularité.
Ils répondent aux nouvelles attentes du marché : des biens plus confortables, moins énergivores, et mieux valorisés à la revente.

 

D’autres pistes à surveiller

. Le Bail Réel Solidaire (BRS) : il permet d’acquérir un bien neuf à un prix 20 à 40 % inférieur au marché, grâce à la dissociation du foncier et du bâti. Une solution innovante pour les primo-investisseurs et les zones tendues.

. La Location Meublée Non Professionnelle (LMNP) : toujours très plébiscitée, elle séduit pour ses amortissements comptables, sa souplesse fiscale et la rentabilité supérieure qu’elle offre, notamment dans les résidences gérées (étudiantes, seniors, tourisme).

. Les SCPI fiscales : accessibles dès quelques milliers d’euros, elles permettent de mutualiser le risque locatif tout en profitant d’une réduction d’impôt immédiate, le tout sans gestion directe du bien.

 

 


 

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Face à une crise immobilière sans précédent, marquée par une chute des constructions neuves et une pénurie de logements disponibles, le ministre de la Ville et du Logement, Vincent Jeanbrun, a présenté un plan d’urgence national pour redonner un souffle au secteur. Ce dispositif, attendu par toute la filière, vise à simplifier la construction, encourager l’investissement locatif et rétablir la confiance entre acteurs publics et privés.

 

Un constat alarmant : la France manque cruellement de logements

Avec moins de 280 000 permis de construire délivrés sur un an, la production de logements atteint son plus bas niveau depuis 25 ans. Dans certaines métropoles, les délais d’accès à un logement dépassent 18 mois, tandis que les loyers continuent de grimper. Vincent Jeanbrun n’a pas mâché ses mots : 

« Le marché du logement est dans un état catastrophique, nous devons agir vite. »

 

Les grands axes du plan d’urgence

Le plan présenté s’articule autour de quatre priorités concrètes :

  1. Relancer la construction neuve

    • Simplification des permis de construire et réduction des délais administratifs.

    • Incitations fiscales pour les promoteurs qui intègrent des logements abordables.

  2. Redonner confiance aux bailleurs privés

    • Création d’un statut officiel du bailleur privé pour sécuriser la location longue durée.

    • Allègement fiscal sur les revenus locatifs pour les biens rénovés ou performants énergétiquement.

  3. Favoriser la rénovation énergétique

    • Renforcement de MaPrimeRénov’, élargie aux copropriétés et aux bailleurs.

    • Accompagnement renforcé des ménages via un guichet unique territorial.

  4. Rééquilibrer le marché locatif

    • Réévaluation du plafonnement des loyers dans les zones tendues.

    • Soutien à la transformation de bureaux vacants en logements.

 

Une concertation élargie avec les professionnels

Le ministère prévoit une grande concertation nationale avec les réseaux d’agences, les promoteurs, les bailleurs et les collectivités.
Objectif : adapter le plan aux réalités du terrain et garantir une mise en œuvre rapide dès début 2026.
Les premiers décrets sont attendus avant la fin de l’année 2025.

 

À retenir pour les professionnels de l’immobilier

. Des nouvelles opportunités pour les investisseurs et agences de gestion locative.

. Des simplifications administratives qui pourraient accélérer les ventes en VEFA et les programmes neufs.

. Un statut du bailleur privé qui pourrait redéfinir le marché de la location longue durée.

. Des aides renforcées à la rénovation, à valoriser dans les argumentaires commerciaux.

 

 


 

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