Melvin MASSEAUX

Melvin MASSEAUX

Le moment du rendu de logement est souvent le plus délicat de la gestion locative. Lorsque le locataire conteste l’état des lieux de sortie, le professionnel se retrouve à la croisée de deux impératifs : défendre les intérêts de son client bailleur, tout en respectant le cadre légal.

 

Anticiper le conflit : tout se joue… à l’entrée

Un état des lieux d’entrée complet, clair, précis et signé reste la meilleure arme contre les contestations futures. Trop souvent, les désaccords naissent de documents peu détaillés ou ambigus. En tant que professionnel, il est indispensable :

. D'inclure des photos datées,

. De faire figurer chaque pièce et équipement avec soin,

. Et d’établir l’état initial de propreté sans approximation.

Astuce pro : faire valider chaque ligne à la signature (et pas juste à la fin) peut réduire les risques de contestation.

Contre-analyse du locataire : comment réagir sans se décrédibiliser ?

Face à un locataire qui remet en cause l’état des lieux de sortie, la pire réponse est l’improvisation. Voici les bons réflexes :

. Reprendre l’état des lieux d’entrée pour démontrer l’évolution réelle.

. Appuyer l’analyse par des photos comparatives.

. Si besoin, proposer une contre-visite amiable pour désamorcer les tensions.

Rappel juridique : l’article 1731 du Code civil considère que, sans contestation justifiée, le bien est présumé rendu en bon état si l’état des lieux de sortie est contradictoire.


L’arbitrage du conciliateur ou du juge : quand faut-il y recourir ?

Si la contestation persiste, deux recours sont envisageables :

. La conciliation via la commission départementale de conciliation, gratuite et souvent efficace.

. La saisie du juge des contentieux de la protection, plus longue, mais parfois nécessaire en cas de dégradation manifeste ou désaccord sur les réparations locatives.

Dans tous les cas, un état des lieux numérique, horodaté et enrichi de preuves, renforcera votre position.

 

Startloc : pour des états des lieux béton, même en cas de litige

Quand une contestation surgit, chaque détail compte : horodatage, précision des dégradations, qualité des photos, envoi des documents… Or, ces étapes critiques sont souvent sources d’erreurs en version papier.

Avec Startloc, vous passez à un niveau supérieur de sécurité et de fiabilité :

. Chaque état des lieux est structuré pas à pas,

. Les photos sont datées et légendées automatiquement,

. Un PDF horodaté est généré en fin de visite,

. Et tout est archivé en ligne pour être réutilisable en cas de désaccord.


En choisissant Startloc, vous sécurisez vos états des lieux, vos honoraires, et la relation avec vos clients.
L’application devient un vrai bouclier juridique, tout en fluidifiant vos opérations au quotidien.


 


 

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La FNAIM, dans son dernier point de conjoncture, met en garde : si les premiers signes de rebond sont encourageants, le marché immobilier reste frêle. Malgré une hausse de 2,5 % des transactions dans l’ancien, passer du rebond à une reprise durable nécessite des conditions précises.


Les indicateurs témoignent d’un redémarrage… mais inégal

Selon la FNAIM, environ 892 000 transactions dans l’ancien ont été réalisées au 30 avril 2025, soit une hausse de 2,5 % en un an. La fédération anticipe près de 940 000 ventes sur l’année, soit +11 % par rapport à 2024. Toutefois, cette reprise est inégale géographiquement : les tensions sont plus fortes dans certaines zones (nord de la France), tandis que d’autres restent en retrait.


Une stabilisation des prix, mais des déséquilibres persistent

Après un plongeon de -33 % sur trois ans, les prix reculent désormais de seulement -0,6 % sur un an. Certaines grandes villes comme Lyon ou Nantes accusent encore des baisses significatives, alors que Paris et les stations touristiques tiennent mieux. Cette stabilisation timide met en avant un enjeu crucial : maintenir une tension suffisante entre offre et demande, sans pour autant provoquer de bulle.

 

Des taux d’emprunt conciliants… mais insuffisants seuls

La détente des taux (3,11 % en mai 2025 contre 4,21 % fin 2023) a redonné de l’air aux emprunteurs. Les volumes de crédit ont commencé à remonter. Mais sans un cadre politique solide (PTZ, aides à la rénovation…), ces taux seuls ne suffiront pas à ancrer une reprise durable, selon la FNAIM.

 

Le locatif et le neuf constituent les talons d’Achille

Le parc locatif est en sous-alimentation, avec une raréfaction notable de logements destinés à la location longue durée. Quant à la construction neuve, les mises en chantier s’effondrent (près de 70 ans de recul), freinant toute relance structurelle. Sans renforcement de ces deux piliers, la reprise actuelle pourrait rester superficielle.


Une reprise soumise aux décisions politiques : un cap nécessaire

La FNAIM appelle à des politiques publiques cohérentes :

. Prolongation et modernisation du PTZ,

. Aides étendues pour les bailleurs privés,

. Restauration de l'APL accession,

. Rénovation énergétique structurée,

. Allégements fiscaux sur les droits de mutation

Sans ces réformes, la reprise pourrait bénéficier aux seuls territoires déjà bien lotis, accentuant les inégalités régionales.

 


 

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Dans un contexte de plus en plus encadré juridiquement, les agents immobiliers n’ont plus droit à l’improvisation. Une erreur d’estimation ou un défaut d’information peut avoir de lourdes conséquences, tant sur la satisfaction client que sur le plan juridique.


L’erreur d’estimation peut-elle engager votre responsabilité ?

Oui, dans certains cas. Si l’estimation est clairement erronée et qu’elle a provoqué un préjudice (vente sous-évaluée ou au contraire invendabilité du bien), la responsabilité professionnelle de l’agent peut être engagée. Les tribunaux ne sanctionnent pas une estimation imprécise, mais une estimation manifestement fautive, non justifiée ou contraire aux réalités du marché.

Exemple : un bien estimé à 300 000 € alors que des comparables équivalents dans le quartier se vendent autour de 400 000 €, sans justification objective, peut constituer une faute.

Conseil pro : justifiez toujours vos estimations par des données tangibles (étude comparative de marché, base DVF, indices INSEE, etc.) et conservez ces éléments au dossier.

 

 

Défaut d’information : le talon d’Achille du professionnel

Un défaut d’information peut relever de la responsabilité contractuelle ou délictuelle si le client subit un préjudice. Il peut s’agir d’une omission concernant :

. Des servitudes ou des règles d’urbanisme

. Un état parasitaire ou technique connu

. Une procédure en cours dans une copropriété

. Des éléments juridiques liés à la vente (absence de titre, indivision non régularisée, etc.)

Ce type d’erreur est souvent invoqué par les acquéreurs pour demander l’annulation d’une vente ou une indemnisation postérieure.


Ce que la loi attend (vraiment) du professionnel de l’immobilier

La jurisprudence et la loi exigent que le professionnel soit :

. Diligent (qu’il vérifie les informations qu’il transmet),

. Loyal (qu’il n’omette rien de volontairement trompeur),

. Transparent (notamment sur les éléments qui peuvent impacter le prix ou la décision d’achat).

Concrètement, cela signifie que le professionnel doit jouer un rôle d’intermédiaire éclairé, pas de simple messager entre vendeurs et acquéreurs.

 

Comment se prémunir concrètement contre les litiges ?

✅ Rédigez des estimations écrites et motivées
✅ Archivez vos échanges et supports d’évaluation
✅ Faites signer une fiche de renseignements vendeurs complète
✅ Indiquez clairement les limites de votre mission (vous n’êtes ni diagnostiqueur, ni notaire)
✅ Formez-vous régulièrement aux évolutions juridiques et fiscales


Assurance RC Pro : une sécurité, mais pas un bouclier absolu

L’assurance responsabilité civile professionnelle est obligatoire, mais elle ne couvre pas tout. Si la faute est jugée intentionnelle ou gravement négligente, elle peut être exclue. De plus, un contentieux mal géré peut avoir des conséquences en réputation bien plus durables qu’un simple remboursement.

 

 


 

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Dans un marché en quête de stabilité, Century 21 frappe fort avec un record historique de 45 franchises signées en à peine quatre mois. Un signal fort qui illustre non seulement le regain d'intérêt pour le secteur, mais aussi la confiance accordée aux réseaux établis.

 

Une dynamique nationale qui ne faiblit pas

Avec 45 signatures de franchise enregistrées entre janvier et avril 2025, Century 21 confirme son statut de poids lourd du paysage immobilier français. Cette performance s’inscrit dans une dynamique amorcée depuis plusieurs années par le réseau, qui mise à la fois sur la puissance de sa marque, la formation de ses collaborateurs et l’accompagnement de proximité de ses franchisés.

Le réseau, fort de plus de 930 agences réparties sur le territoire, attire de plus en plus de professionnels en reconversion ou d’agents indépendants souhaitant rejoindre une enseigne structurée. Cette croissance traduit une volonté partagée : sécuriser son activité dans un marché parfois imprévisible.

 

Pourquoi ce succès est révélateur d’un mouvement de fond

Dans un contexte où les incertitudes économiques freinent certains porteurs de projet, la progression de Century 21 met en lumière un besoin accru de cadre, d’outils et de notoriété. Pour beaucoup de professionnels, intégrer un réseau immobilier reconnu devient un moyen de traverser les turbulences du marché avec davantage de sérénité.

De plus, l’accent mis par Century 21 sur la formation continue, la digitalisation des outils métiers et l’innovation dans l’approche client (notamment via les estimations en ligne, la pige automatique ou les actions de notoriété locale) renforce l’attractivité du modèle.

 

Ce que les agents indépendants peuvent en tirer

Si vous êtes déjà implanté ou en réflexion stratégique, cette dynamique invite à une vraie question : vaut-il mieux rester indépendant ou rejoindre un réseau ? Le modèle Century 21 démontre qu’un accompagnement structuré, des méthodes éprouvées et une image de marque forte peuvent faire la différence — surtout dans un marché où les vendeurs sont plus attentistes.

Sans forcément changer de modèle, il est intéressant de s’interroger sur certains leviers activés par les réseaux :

. Investir dans la formation continue pour vos équipes.

. Renforcer votre visibilité locale par des actions de proximité.

. Digitaliser votre prospection et vos outils de relation client.

 

Un signal positif pour l’ensemble du marché

Enfin, au-delà du seul réseau Century 21, ce record de signatures peut être interprété comme un signal de confiance dans la reprise progressive du marché immobilier. Là où certains voyaient une contraction durable, d’autres prennent position. Les porteurs de projet, les investisseurs et les vendeurs hésitants peuvent y voir une preuve que le secteur reste solide — à condition d’être bien accompagné.



 

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En 2025, plusieurs départements ont décidé d’augmenter les droits de mutation à titre onéreux (DMTO), faisant grimper les frais d’acquisition immobilière pour les acheteurs. Une hausse silencieuse mais concrète, qui impacte directement la faisabilité des projets, notamment pour les primo-accédants. En tant que professionnel de l’immobilier, il devient essentiel de comprendre les implications de cette réforme, d’en anticiper les conséquences sur vos ventes.


Qui est concerné et pourquoi cette hausse… maintenant ?

Les départements visés incluent le Morbihan, les Côtes-d’Armor, la Seine-et-Marne, le Nord, la Gironde, Paris et bien d'autres.

. Ces votes s’échelonnent d’avril à juillet 2025, selon les conseils départementaux.
. Objectif officiel : compenser la baisse des recettes immobilières dans un marché ralenti


Quel surcoût pour l’acheteur ?
Le passage de 4,5 % à 5 % se traduit par environ 500 € de frais supplémentaires par tranche de 100 000 € de prix de vente. Pour un bien à 300 000 €, cela représente donc 1 500 € de plus.
Important pour la modulation de budget à communiquer dès les premiers échanges.

 

Impacts sur les primo-accédants

Tous les acheteurs ne sont pas concernés : la loi permet aux primo-accédants—absents de la propriété principale depuis 2 ans—d’être exonérés de cette hausse. Seuls certains départements comme le Morbihan appliquent une solution dégressive pour les primo‑accédants (€4,5 % vs 5 %)


Quelles conséquences pour les professionnels de l’immobilier ?

. Anticiper les budgets des acquéreurs : intégrer dès l'estimation la hausse des DMTO évite les chocs financiers au moment de l’offre.

. Adapter ses argumentaires de vente : dans les secteurs moins tendus, le surcroît de 1 500 € peut ralentir une transaction

. Connaître les départements concernés : 84 sur 101 ont déjà appliqué la hausse début juin 2025

. Valoriser les bienfaits légaux : rappeler que même avec des frais plus élevés, la sécurité juridique reste primordiale.

 

À quels moments la hausse s’applique-t-elle ?

Contrairement à une idée reçue, ce n’est pas la date du compromis qui compte, mais la signature de l’acte authentique
. Plus-value confirmée : même si l’offre a été acceptée avant la hausse, si l’acte se signe après, l'acheteur paiera le nouveau taux.

 



 

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Vos annonces sont en ligne, mais les contacts ne suivent pas ? Vous n’êtes pas seul. Dans un marché saturé, être visible ne suffit plus : encore faut-il capter l’attention au bon moment, sur les bons canaux.

 

Des biens en ligne, mais peu de contacts : le nouveau défi des pros

La majorité des agents immobiliers publient aujourd’hui leurs biens sur plusieurs portails. Pourtant, beaucoup constatent une chute du nombre de contacts entrants. Photos soignées, prix alignés au marché… alors pourquoi ça ne clique pas ?

 

Les bons portails, au bon moment

Le réflexe de “publier partout” est devenu inefficace et coûteux. Une diffusion ciblée et optimisée vaut mieux qu’une présence dispersée. De nombreux professionnels ne mesurent même pas la performance de chaque canal : combien d’annonces vues ? Combien de clics ? Combien de demandes ? Sans ces données, impossible d’ajuster.

 

Vos annonces restent trop longtemps sans interaction

C’est un signe clair d’un problème de diffusion. Une annonce qui stagne plus de 10 jours sans contact mérite une action rapide : nouvelle accroche, repositionnement ou meilleure plateforme de diffusion. Agir vite permet de sauver un bien d’une invisibilité durable.

 

Monbien : la solution pensée pour les pros

Avec Monbien, vos annonces bénéficient d’une diffusion 100 % gratuite, illimitée, sans publicité concurrente et sur une plateforme dédiée aux professionnels.

 

Fonctionnalités clés de Monbien :

. Diffusion gratuite et illimitée de vos annonces, sans coûts cachés.

. Plateforme dédiée aux professionnels : aucun contenu intrusif, zéro publicité extérieure.

. Passerelle automatique pour publier vos annonces sans ressaisie manuelle.

. Statistiques détaillées par annonce pour suivre la performance de chaque bien.

. Fiche agence dans l’annuaire pro, pour accroître votre visibilité locale.

 

 Simple, pro, et sans frais : Monbien est la plateforme idéale pour les agences qui veulent diffuser efficacement… sans exploser leur budget.

 

 


 

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En 2025, 1 mandat sur 4 contient une erreur pouvant compromettre une vente. Agents, mandataires : comment sécuriser vos contrats et travailler plus sereinement ?

 

Des mandats fragilisés dès l’origine

Dans un contexte juridique de plus en plus encadré, la sécurisation des mandats n’est plus une simple précaution : c’est un levier stratégique pour éviter litiges, annulations ou retards. Une date mal renseignée, une clause imprécise ou un document non conforme peuvent suffire à faire sauter une vente, voire exposer l’agence à des poursuites. Et ces cas ne sont pas isolés.

Or, le mandat est la clé de voûte de toute relation commerciale entre agent immobilier et vendeur. Il est donc vital de garantir sa régularité dès sa création. Mais comment faire quand on gère des dizaines de contrats par mois, dans l'urgence et sous pression ?

 

Les erreurs fréquentes… qui coûtent cher

Trop de professionnels continuent de rédiger leurs mandats à la main ou via des modèles Word obsolètes. Résultat :

. Des oublis de mentions obligatoires (date de fin, conditions de résiliation, barème d’honoraires…)

. Des signatures manquantes ou mal positionnées

. Des problèmes de version entre les copies client et agence

. Une gestion chaotique des renouvellements ou reconductions tacites

Un mandat mal ficelé peut être jugé nul ou inexploitable devant un tribunal, sans parler de l'image de professionnalisme qui s’en ressent.

 

Sinimo : l’allié des pros pour des mandats irréprochables

C’est pour répondre à ces enjeux que l’application Sinimo a été conçue. Elle permet aux agences immobilières de générer automatiquement tous leurs contrats, mandats, baux, avenants ou compromis, en quelques clics, 100 % conformes à la législation en vigueur.

✅ Génération de tous vos contrats immobiliers

✅ Signature électronique intégrée

✅ Mises à jour juridiques continues

✅ Archivage sécurisé de vos documents

✅ Scan intégré pour numériser les documents

 

 


 

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À l’heure du tout digital, la prospection papier garde-t-elle encore un impact réel dans la chasse aux mandats ? Entre nostalgie des flyers et nouvelles technologies, les agents immobiliers doivent repenser leurs méthodes.

 

Une pratique en déclin… mais encore bien ancrée

Le boîtage — cette méthode de prospection qui consiste à distribuer des flyers dans les boîtes aux lettres d’un secteur ciblé — a longtemps été le pilier de la prospection terrain pour les agences immobilières. Accessible, simple à mettre en œuvre, il permettait d’assurer une présence locale forte. Pourtant, en 2025, son efficacité réelle interroge.

Selon une étude IFOP de mars 2025, seulement 8 % des particuliers ayant vendu leur bien dans l’année écoulée disent avoir contacté un agent suite à un flyer reçu. À l’inverse, 41 % affirment ne plus lire les documents déposés dans leur boîte aux lettres, les assimilant à de la publicité « intrusive » ou « dépassée ».

 

Des coûts non négligeables pour un retour incertain

Ce recul d’intérêt s’accompagne d’un coût qui, lui, ne faiblit pas : entre l’impression, le design, la distribution (souvent externalisée) et la perte de temps, une campagne de boîtage classique peut représenter plusieurs centaines d’euros pour une zone restreinte… sans garantie de résultat.

Autre limite : la temporalité. Le flyer reste passif. Il tombe entre les mains de particuliers qui ne sont pas forcément vendeurs à ce moment-là. Autrement dit, le bon message au mauvais moment.

 

Les nouveaux réflexes des vendeurs en 2025

Aujourd’hui, le réflexe “je tape sur Google” est devenu majoritaire. Les vendeurs recherchent activement un professionnel au moment où ils en ont besoin. Ils attendent des réponses rapides, une communication personnalisée, et une relation directe.

Dans ce contexte, les méthodes passives comme le boîtage cèdent du terrain face aux outils digitaux plus agiles et mesurables.

  

Marketing Immobilier : boostez vos mandats sans prospection agressive

Si vous cherchez une alternative au boîtage, plus efficace et mieux ciblée, découvrez Marketing Immobilier, le service qui révolutionne la prospection immobilière.

Comment ça marche ?

. Deux SMS personnalisés sont envoyés directement aux vendeurs actifs de votre secteur.

. Le message est rédigé en votre nom, de manière élégante et professionnelle.

. Vous recevez des appels entrants de vendeurs intéressés, sans démarche intrusive.

 

 


 

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Un décret publié en juin 2025 impose désormais aux syndics de copropriété une nouvelle exigence de transparence en cas de demande de prêt collectif. Un enjeu majeur pour les gestionnaires, les conseils syndicaux… et les agents immobiliers.

 

Une nouvelle responsabilité pour les syndics

Depuis le 1er juin 2025, un décret d’application de la loi Climat et Résilience renforce les conditions d’information en cas de prêt collectif contracté au nom du syndicat de copropriété. Toute demande de financement — pour travaux de rénovation énergétique, mise aux normes ou amélioration — doit désormais s’accompagner d’un dossier technique et financier détaillé remis à l’établissement prêteur.

Ce dossier doit inclure :

. Le plan pluriannuel de travaux (PPT)

. L’état des charges de copropriété

. Le taux d’impayés

. Le budget prévisionnel

. Le dernier rapport d’audit énergétique (le cas échéant)

 

Une réforme saluée, mais qui inquiète

Pour les professionnels de la gestion, cette réforme vise à mieux encadrer les risques liés aux emprunts collectifs, souvent mal compris par les copropriétaires. Mais elle engendre également une charge de travail supplémentaire pour les syndics.

“Cette réforme responsabilise les syndics et sécurise les copropriétés. Mais sans outils numériques adaptés, elle risque d’alourdir considérablement notre gestion courante.”, Jean-Luc B., syndic professionnel, Paris

 

Un impact direct sur le marché de la rénovation énergétique

La mise en place de cette obligation intervient dans un contexte où les travaux énergétiques deviennent urgents et obligatoires (audit énergétique, interdiction de louer les passoires thermiques, etc.). Le prêt collectif est souvent l’unique solution pour avancer sans attendre que chaque copropriétaire trouve un financement individuel.

Mais l’exigence accrue de transparence pourrait freiner certaines décisions si les syndics ou les copropriétaires n'ont pas les documents à jour ou les ressources nécessaires.

 

Et pour les agents immobiliers, quel impact ?

Les professionnels de l’immobilier doivent intégrer cette nouvelle donne dans leurs transactions. Lors de la vente d’un lot en copropriété, la question du prêt collectif devra être clairement posée et documentée : un prêt en cours impacte le budget de l’acquéreur, et pourrait peser sur les négociations.

En cas de copropriété ayant un prêt collectif en cours ou prévu, le rôle de l’agent est donc double :

. Informer le futur acquéreur de ses obligations potentielles

. Travailler main dans la main avec le syndic pour fournir les documents

 


 

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Taux d’intérêt stables, reprise timide des transactions, tensions sur le neuf : en ce mois de juin 2025, le marché immobilier révèle ses dynamiques contrastées. Décryptage pour les pros.

 

Une stabilisation bienvenue… mais fragile

Après une année 2024 marquée par un net recul de l’activité, le marché de l’immobilier ancien montre des signes d’accalmie en juin 2025. Les volumes de transactions se redressent légèrement dans les grandes villes moyennes (Rennes, Dijon, Angers) tandis que Paris reste atone. Les prix, eux, se stabilisent après des baisses de 5 à 10 % enregistrées l’an dernier.

À retenir :

. Volume de ventes en hausse de +3 % sur un mois selon les notaires.

. Prix globalement stables, avec de légères hausses dans certaines métropoles régionales.

. Les biens de qualité (classe énergétique D ou mieux, bon emplacement) se vendent toujours bien.

 

Des taux d’intérêt maîtrisés, qui rassurent les acheteurs

En juin, les taux de crédit immobilier poursuivent leur stabilisation, autour de :

. 3,10 % sur 15 ans

. 3,30 % sur 20 ans

. 3,45 % sur 25 ans

Cette accalmie contribue à rendre le marché plus lisible pour les acheteurs et permet aux courtiers de redynamiser les projets bloqués fin 2024. Toutefois, la solvabilité reste un enjeu fort, notamment en zone tendue.

 

Le neuf toujours sous pression

C’est le grand perdant de cette conjoncture. Les mises en chantier plongent, les promoteurs peinent à vendre et les dispositifs d’aide (comme MaPrimeRénov’) sont suspendus ou révisés.

“Nous entrons dans une zone de turbulence prolongée pour le logement neuf. Il faudra des mesures fortes pour rétablir l’équilibre de l’offre.”, Jean-Christophe Protais, président de la FPI

Les professionnels doivent donc adapter leurs stratégies : miser davantage sur la rénovation, l’ancien, ou les marchés de niche (coliving, investissement locatif en périphérie, etc).

 

Prévisions pour l’été 2025 : prudente reprise ou stagnation ?

Les prochains mois seront décisifs. Tout dépendra :

. Des ajustements réglementaires (relance du PTZ, MaPrimeRénov’ revue, fiscalité des plus-values ?),

. De la capacité des banques à soutenir le crédit,

. De l’appétit des investisseurs, toujours frileux face à la fiscalité locative.

 

 


 

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