Melvin MASSEAUX

Melvin MASSEAUX

Le compromis de vente est souvent considéré comme une simple formalité avant le passage chez le notaire. Pourtant, la moindre erreur dans sa rédaction peut compromettre la transaction, voire entraîner la nullité de l’acte.
Clauses imprécises, oublis de diagnostics, erreurs de délais ou d’identité : chaque détail compte

 

1. Les erreurs d’identification des parties

C’est l’une des fautes les plus fréquentes — et les plus lourdes de conséquences.
Une faute dans l’état civil, une mauvaise adresse ou une confusion entre usufruitier et nu-propriétaire peut bloquer la signature notariale.
Vérifiez toujours :

. L’identité complète de chaque partie (nom, prénom, date et lieu de naissance) ;

. Le régime matrimonial ;

. Le pouvoir de signature (notamment pour les SCI, indivisions ou mandataires).

Astuce : exigez systématiquement les justificatifs dès la première visite du bien pour éviter tout blocage administratif.

 

 

2. Les imprécisions sur le bien vendu

Une description incomplète ou erronée peut donner lieu à des litiges. Surface approximative, mauvaise désignation cadastrale, omission d’une dépendance ou confusion sur la quote-part en copropriété : autant d’erreurs qui peuvent remettre en cause la vente.
Assurez-vous que le lot vendu est clairement identifié, et que tous les diagnostics obligatoires (DPE, amiante, ERP, plomb, etc.) sont bien annexés.

À savoir : la non-mention d’un diagnostic peut permettre à l’acquéreur d’invoquer un vice de consentement et d’annuler la transaction.

 

3. Les délais mal rédigés ou incohérents

Le compromis doit encadrer avec précision le délai de réitération, le délai de rétractation (10 jours, loi SRU), et les conditions suspensives (notamment l’obtention du prêt).
Un oubli ou une formulation floue peut créer des incompréhensions :

. Date butoir mal calculée,

. Absence de clause de prorogation,

. Condition suspensive non adaptée au financement réel de l’acquéreur.

Résultat : une vente annulée à tort ou un retard de signature difficilement rattrapable.

 

4. Les clauses financières ambiguës

Le prix, le versement du dépôt de garantie, les modalités de financement ou la commission d’agence doivent être clairement encadrés.
Une erreur de montant, un acompte versé sur le mauvais compte ou une absence de précision sur la nature du financement (crédit, apport, prêt relais) peuvent faire échouer la transaction ou engager la responsabilité du professionnel.

 Conseil : chaque clause financière doit être datée, chiffrée et vérifiable — sans interprétation possible.

 

5. Les conditions suspensives mal rédigées

Trop souvent, les conditions suspensives sont copiées-collées sans tenir compte du dossier. Or, une formulation inadaptée (montant du prêt, durée, taux maximal…) peut annuler la vente ou priver l’acheteur de son droit à se retirer.
Prenez le temps d’adapter la clause à la réalité du projet : un prêt relais n’a pas les mêmes délais qu’un prêt classique, par exemple.

 

Rédiger un compromis sécurisé en quelques clics, c’est désormais possible

C’est précisément pour répondre à ce besoin qu’a été conçu Sinimo, la plateforme de rédaction et de signature électronique dédiée aux professionnels de l’immobilier.

Avec Sinimo, vous pouvez :

. Générer automatiquement mandats, baux, compromis ou avenants, avec des modèles conformes et mis à jour en continu selon la législation ;

. Faire signer vos documents en ligne via une signature électronique certifiée ;

. Centraliser et archiver vos contrats de façon sécurisée et traçable ;

. Gagner du temps grâce aux champs dynamiques et à la saisie guidée qui élimine les erreurs.

En d’autres termes : vous rédigez plus vite, en toute conformité, tout en garantissant la sécurité juridique de vos transactions.

 

 


 

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Dans un marché concurrentiel où chaque minute compte, capter un mandat avant ses concurrents peut faire toute la différence. Les agents les plus performants ne se contentent plus de chercher des vendeurs : ils anticipent leurs besoins, détectent les signaux de mise en vente et structurent leur prospection comme une machine bien huilée. Voici comment être le premier sur le terrain — sans épuiser son temps ni ses équipes.

 

1. Identifier les bons secteurs et les bons profils

Avant même d’appeler un vendeur, il faut savoir où et à qui s’adresser. Les données locales (nombre de ventes, délais moyens, tension locative) permettent de cibler les zones à forte rotation et les typologies de biens qui se vendent le mieux. En priorisant les quartiers actifs et les profils vendeurs identifiés (mutation, succession, séparation, changement de résidence), vous concentrez vos efforts sur les 20 % de prospects qui génèrent 80 % des mandats.

 

2. Soigner le premier contact

La différence entre une prospection “subie” et une prospection “productive” se joue dans les premières secondes d’appel. Oubliez les scripts figés : misez sur la personnalisationMontrez que vous connaissez le bien (“j’ai vu votre annonce pour la maison rue Victor-Hugo”), que vous avez des acheteurs ciblés, et que vous pouvez aider à vendre rapidement et au bon prix.

Un discours clair, humain et orienté solution vous permet d’instaurer une relation de confiance dès le premier contact — et donc d’obtenir plus de rendez-vous qualifiés.

 

3. Relancer intelligemment

La plupart des vendeurs particuliers ne confient pas immédiatement leur bien à une agence. Mais avec une relance bien timée, beaucoup changent d’avis après quelques semaines sans résultat.
Le secret ?

. Planifier les rappels dans un outil de suivi,

. Adapter votre discours (“je me permets de revenir vers vous, votre annonce est toujours active ?”),

. Et toujours proposer une valeur ajoutée (estimation actualisée, analyse de marché, visite d’acheteurs qualifiés…).

Les meilleurs négociateurs ne laissent aucune opportunité se refroidir.

 

S’équiper pour aller plus vite que la concurrence

Dans un contexte où les annonces entre particuliers se multiplient en ligne, il est devenu impossible de tout surveiller manuellement.
La clé pour devancer vos concurrents ? La réactivité.

C’est là qu’intervient Pige Online, la solution de prospection immobilière pensée pour les professionnels exigeants.
Notre technologie collecte en temps réel toutes les annonces mises en ligne sur plus de 100 sites (Leboncoin, PAP, Bien’ici, etc.).
Résultat : vous êtes parmi les premiers à contacter les vendeurs, avant que d’autres agences ne les approchent.

Avec Pige Online, vous pouvez :

. Recevoir des alertes instantanées dès qu’une nouvelle annonce correspond à votre secteur,

. Filtrer les vendeurs selon la typologie de bien, localisation ou prix,

. Gérer votre suivi de prospection directement depuis votre espace,

. Et même collaborer en équipe pour ne manquer aucune opportunité de mandat.

 

 


 

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Depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, les logements classés G au DPE sont interdits à la location, et ceux classés F suivront à partir de 2028. Cette mesure, issue de la loi Climat et Résilience, bouleverse le marché locatif français. Pour les propriétaires comme pour les professionnels de l’immobilier, la question est désormais simple : que faire des biens devenus impropres à la location ? Rénover, vendre, ou reconvertir : tour d’horizon des solutions possibles.

 

Une interdiction progressive mais ferme

L’objectif du gouvernement est clair : éradiquer les passoires thermiques d’ici à 2034. Depuis janvier 2023, les logements notés G+ (consommation > 450 kWh/m²/an) ne peuvent déjà plus être mis en location. En 2025, l’interdiction s’étend à tous les biens classés G, puis aux F en 2028, avant d’atteindre les E en 2034Résultat : près de 1,8 million de logements sont concernés à court terme, selon le ministère du Logement.

Cette évolution crée une onde de choc sur le parc locatif, notamment dans les villes où la demande est forte et les biens anciens nombreux.

 

Première option : la rénovation énergétique

C’est la voie la plus logique — et la plus encouragée fiscalement.
Les propriétaires peuvent mobiliser plusieurs dispositifs :

. MaPrimeRénov’ (jusqu’à 40 000 € pour un gain de trois classes DPE),

. Éco-PTZ (jusqu’à 50 000 € sans intérêts),

. Certificats d’économie d’énergie (CEE),

. et de nombreuses aides locales ou régionales cumulables.

Les professionnels ont un rôle clé : accompagner les bailleurs dans la priorisation des travaux (isolation, chauffage, ventilation) et les orienter vers des prestataires qualifiés RGE.
Une rénovation performante peut non seulement rétablir la possibilité de louer, mais aussi augmenter la valeur de revente de 10 à 20 %.

 

Deuxième option : la vente avec décote

Certains propriétaires, face au coût des travaux, préfèrent revendre le bien en l’état.
Ces ventes “avec décote énergétique” se multiplient — souvent 10 à 25 % moins chères que le marché — mais attirent de nouveaux profils d’investisseurs : marchands de biens, foncières locales, ou particuliers capables d’entreprendre la rénovation.

Pour les agences immobilières, ces biens représentent une opportunité commerciale réelle :

  • Ils permettent de capter de nouveaux mandats,

  • D’accompagner la revalorisation après travaux,

  • Et d’offrir aux acquéreurs des projets à fort potentiel.

 

Troisième option : la reconversion ou le changement d’usage

Dans certaines zones tendues, les passoires thermiques peuvent trouver une seconde vie :

. Transformation en bureaux, logements temporaires ou meublés de courte durée,

. Reconversion en local professionnel ou coliving,

. Ou intégration à des opérations de réhabilitation globale portées par des bailleurs sociaux ou collectivités.

Ces projets nécessitent souvent un accompagnement juridique et urbanistique, mais peuvent offrir une rentabilité durable à moyen terme.

 

 


 

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D’ici le 1er janvier 2026, toutes les copropriétés devront avoir mis à jour leur règlement pour être en conformité avec les réformes récentes du droit immobilier. Cette obligation, souvent méconnue, découle de la loi ÉLAN et des évolutions du Code de la copropriété. Une étape cruciale pour éviter les contentieux, clarifier les usages des parties communes et moderniser la gestion des immeubles.

 

Une obligation issue de la loi ÉLAN

La loi ÉLAN du 23 novembre 2018 a profondément réformé le droit de la copropriété.
Elle a prévu que tous les règlements de copropriété doivent être mis à jour afin d’intégrer les nouvelles dispositions du Code de la copropriété, entrées en vigueur en 2020.
L’objectif : adapter les documents de gestion aux évolutions légales et aux nouveaux types de lots (espaces de coworking, parkings mutualisés, annexes privatives, etc.).

En pratique, cette mise à jour doit notamment :

. Identifier clairement les parties communes spéciales et communes à jouissance privative,

. Actualiser les charges et quotes-parts selon la réalité de l’immeuble,

. Intégrer les évolutions environnementales (bornes de recharge, travaux énergétiques, etc.),

. Supprimer les clauses obsolètes ou illégales issues d’anciens règlements.

 

Une échéance fixée au 1er janvier 2026

L’article 206 de la loi ÉLAN impose aux syndicats de copropriétaires de procéder à cette régularisation avant le 1er janvier 2026.
Au-delà de cette date, les règlements non mis à jour pourraient entraîner des blocages administratifs et juridiques, notamment en cas de vente, de litige ou de travaux collectifs.

Les syndics professionnels comme bénévoles ont donc tout intérêt à anticiper dès 2025 : faire appel à un notaire, avocat ou géomètre-expert, afin de vérifier la conformité du document et de le publier à jour au service de la publicité foncière.

 

Pourquoi cette mise à jour est essentielle

Au-delà de la contrainte légale, cette mise à jour est une opportunité de remettre à plat la gouvernance de la copropriété :

. Mieux répartir les charges en fonction des usages réels,

. Clarifier les zones d’entretien (balcons, toitures, jardins, etc.),

. Faciliter la prise de décision en assemblée,

. Favoriser les projets de rénovation énergétique, notamment dans le cadre du plan de rénovation des copropriétés fragiles.

Pour les syndics professionnels, c’est aussi un argument de modernisation et de conformité vis-à-vis de leurs clients, à valoriser dès maintenant dans leurs missions de conseil.

 

À retenir pour les professionnels

. La mise à jour du règlement de copropriété est obligatoire avant le 1er janvier 2026.

. Elle vise à intégrer les dispositions issues de la loi ÉLAN et à supprimer les clauses obsolètes.

. Les notaires, syndics et avocats spécialisés ont un rôle clé dans cette régularisation.

. C’est aussi une opportunité stratégique pour valoriser la gestion, anticiper les travaux et sécuriser les ventes futures.

 

 


 

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Depuis la fin officielle du dispositif Pinel au 31 décembre 2024, les investisseurs se tournent vers de nouveaux leviers pour conjuguer rentabilité et fiscalité avantageuse. Entre locatif intermédiaire, réhabilitation de l’ancien et investissements à impact énergétique, 2025 ouvre la voie à une nouvelle génération de stratégies d’investissement. Pour les professionnels de l’immobilier, il est crucial d’en maîtriser les contours pour mieux conseiller leurs clients.

 

La fin d’un cycle pour l’immobilier neuf

Le dispositif Pinel, créé en 2014 pour soutenir la construction et l’investissement locatif, a progressivement perdu de son attractivité face à la baisse des plafonds de réduction et à la hausse des coûts de construction. Sa disparition en 2025 marque un tournant : les investisseurs doivent désormais repenser leur approche, dans un contexte où les taux d’intérêt se stabilisent et où la rénovation énergétique devient une priorité nationale.

 

Les nouvelles alternatives qui se dessinent

1. Le locatif intermédiaire

Destiné aux classes moyennes, ce modèle propose des loyers plafonnés mais supérieurs au logement social, avec en contrepartie une fiscalité allégée grâce au dispositif Loc’Avantages.
L’investisseur peut ainsi bénéficier jusqu’à 65 % d’abattement sur les revenus locatifs, selon le niveau de loyer et la localisation du bien.
Ce dispositif séduit par son équilibre entre rentabilité, sécurité et engagement social, en répondant à la forte demande de logements abordables dans les grandes agglomérations.

 

2. L’investissement dans l’ancien rénové

 

Les dispositifs Denormandie et Monuments Historiques restent deux piliers de la rénovation patrimoniale.
Le premier encourage les opérations en centre-ville, avec une réduction d’impôt pouvant atteindre 21 % du montant des travaux, tandis que le second vise les investisseurs à haut patrimoine, leur permettant de déduire 100 % des dépenses de restauration de leurs revenus imposables.
Ces formules valorisent le patrimoine existant et participent à la requalification des cœurs de ville, tout en offrant un fort potentiel de valorisation à long terme.

 

3. Le Pinel Plus et les programmes durables

Bien que limité, le Pinel+ reste accessible pour certains programmes neufs respectant des critères exigeants : surface minimale, espace extérieur, double exposition et haute performance énergétique.

Parallèlement, les programmes RE2020, les résidences bas carbone ou les opérations à énergie positive gagnent en popularité.
Ils répondent aux nouvelles attentes du marché : des biens plus confortables, moins énergivores, et mieux valorisés à la revente.

 

D’autres pistes à surveiller

. Le Bail Réel Solidaire (BRS) : il permet d’acquérir un bien neuf à un prix 20 à 40 % inférieur au marché, grâce à la dissociation du foncier et du bâti. Une solution innovante pour les primo-investisseurs et les zones tendues.

. La Location Meublée Non Professionnelle (LMNP) : toujours très plébiscitée, elle séduit pour ses amortissements comptables, sa souplesse fiscale et la rentabilité supérieure qu’elle offre, notamment dans les résidences gérées (étudiantes, seniors, tourisme).

. Les SCPI fiscales : accessibles dès quelques milliers d’euros, elles permettent de mutualiser le risque locatif tout en profitant d’une réduction d’impôt immédiate, le tout sans gestion directe du bien.

 

 


 

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Face à une crise immobilière sans précédent, marquée par une chute des constructions neuves et une pénurie de logements disponibles, le ministre de la Ville et du Logement, Vincent Jeanbrun, a présenté un plan d’urgence national pour redonner un souffle au secteur. Ce dispositif, attendu par toute la filière, vise à simplifier la construction, encourager l’investissement locatif et rétablir la confiance entre acteurs publics et privés.

 

Un constat alarmant : la France manque cruellement de logements

Avec moins de 280 000 permis de construire délivrés sur un an, la production de logements atteint son plus bas niveau depuis 25 ans. Dans certaines métropoles, les délais d’accès à un logement dépassent 18 mois, tandis que les loyers continuent de grimper. Vincent Jeanbrun n’a pas mâché ses mots : 

« Le marché du logement est dans un état catastrophique, nous devons agir vite. »

 

Les grands axes du plan d’urgence

Le plan présenté s’articule autour de quatre priorités concrètes :

  1. Relancer la construction neuve

    • Simplification des permis de construire et réduction des délais administratifs.

    • Incitations fiscales pour les promoteurs qui intègrent des logements abordables.

  2. Redonner confiance aux bailleurs privés

    • Création d’un statut officiel du bailleur privé pour sécuriser la location longue durée.

    • Allègement fiscal sur les revenus locatifs pour les biens rénovés ou performants énergétiquement.

  3. Favoriser la rénovation énergétique

    • Renforcement de MaPrimeRénov’, élargie aux copropriétés et aux bailleurs.

    • Accompagnement renforcé des ménages via un guichet unique territorial.

  4. Rééquilibrer le marché locatif

    • Réévaluation du plafonnement des loyers dans les zones tendues.

    • Soutien à la transformation de bureaux vacants en logements.

 

Une concertation élargie avec les professionnels

Le ministère prévoit une grande concertation nationale avec les réseaux d’agences, les promoteurs, les bailleurs et les collectivités.
Objectif : adapter le plan aux réalités du terrain et garantir une mise en œuvre rapide dès début 2026.
Les premiers décrets sont attendus avant la fin de l’année 2025.

 

À retenir pour les professionnels de l’immobilier

. Des nouvelles opportunités pour les investisseurs et agences de gestion locative.

. Des simplifications administratives qui pourraient accélérer les ventes en VEFA et les programmes neufs.

. Un statut du bailleur privé qui pourrait redéfinir le marché de la location longue durée.

. Des aides renforcées à la rénovation, à valoriser dans les argumentaires commerciaux.

 

 


 

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Depuis le 1ᵉʳ octobre 2025, le gouvernement a durci le cadre autour du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Objectif : fiabiliser les annonces, responsabiliser les professionnels, et accélérer la rénovation du parc immobilier français. Les contrevenants s’exposent désormais à des amendes pouvant atteindre 15 000 €.

 

Un DPE désormais incontournable

Le DPE n’est plus une simple formalité : il devient une pièce maîtresse de toute transaction immobilière.
Que ce soit pour la vente, la location ou même la publicité d’un bien, l’affichage de la classe énergétique est obligatoire et vérifiable.
Chaque annonce doit mentionner :

. La classe énergie (de A à G),

. La classe climat,

. Et la consommation annuelle estimée en kWh et en euros.

Les contrôles se multiplient, notamment sur les plateformes de diffusion, afin de sanctionner les publications non conformes ou trompeuses.

 

Des sanctions dissuasives

Le décret du 1ᵉʳ octobre prévoit des amendes administratives allant jusqu’à 15 000 € pour les professionnels diffusant une annonce sans DPE ou comportant des données volontairement erronées.
Les agences et mandataires sont tenus de vérifier la validité du diagnostic avant toute diffusion — un simple “oubli” ne sera plus excusable.

Exemple : une annonce sans mention DPE sur un bien ancien est passible d’une amende dès le premier constat par la DGCCRF.

 

Vers un parc plus vert et plus transparent

Cette évolution s’inscrit dans une stratégie globale : la lutte contre les passoires thermiques et l’objectif de neutralité carbone à horizon 2050.
Les logements classés G seront progressivement interdits à la location d’ici 2028, et les propriétaires sont encouragés à rénover dès maintenant pour éviter une dévalorisation de leur bien.

Les agences, elles, doivent adapter leurs process :

. Mise à jour automatique des annonces sur les portails,

. Vérification des diagnostics à la prise de mandat,

. Accompagnement des propriétaires dans leurs démarches énergétiques.

 

À retenir pour les professionnels

. Le DPE est désormais obligatoire et contrôlé pour toute annonce immobilière.

. Les sanctions peuvent aller jusqu’à 15 000 €.

. La conformité énergétique devient un argument commercial majeur.

. Accompagner vos clients dans la mise en conformité, c’est aussi protéger votre agence.

 


 

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Dans un contexte où les vendeurs sont de plus en plus sollicités, la prospection agressive montre ses limites. Pour se démarquer durablement, les professionnels doivent désormais miser sur une approche plus fine : écoute, posture de conseil, et relation de confiance.

 

1. Capter l’attention sans paraître insistant

Les vendeurs reçoivent des dizaines de messages dès qu’ils publient une annonce. Certains sont ignorés, d’autres supprimés sans même être lus. Pourquoi ? Parce que la plupart des approches sont trop directes, trop génériques, ou donnent une impression de “copier-coller”.

Ce qui fonctionne en 2025 :

. Un message personnalisé et contextualisé : “Bonjour M. Durand, j’ai vu votre bien rue des Acacias…”

. Un ton humain et non intrusif

. Une proposition de valeur claire mais sans pression : estimation offerte, conseil neutre, comparaison marché…

La première impression doit être : 

“Cette personne me parle à moi, pas à 200 autres”.

 

2. Inspirer confiance avant même de parler mandat

Le vendeur ne veut pas vous confier son bien : il veut d’abord savoir si vous êtes digne de le représenter. Plutôt que de parler de votre taux de succès ou de votre base acquéreurs, commencez par :

. Comprendre son projet : pourquoi il vend, depuis quand, à quel horizon.

. Poser les bonnes questions, sans jugement.

. Apporter un éclairage immédiat sur la réalité du marché local ou les délais constatés.

C’est cette posture de professionnel conseil qui enclenche la bascule : la personne cesse de vous voir comme un commercial et commence à vous considérer comme un allié.

 

3. Être présent au bon moment (pas tout le temps)

La clé n’est pas d’insister — c’est d’être visible au bon moment dans le parcours de réflexion du particulier. Certains vendeurs veulent signer dès la première semaine, d’autres prennent un mois pour y réfléchir.

D’où l’intérêt de mettre en place un système de prospection intelligent : une prise de contact douce au départ, puis une relance discrète, mais régulière. Pas pour vendre. Pour rester dans le paysage mental du prospect.

 

Marketing Immobilier : la prospection SMS pensée pour inspirer la confiance

Pour accompagner cette évolution des méthodes de prospection, le service Marketing Immobilier a été conçu spécifiquement pour les pros de l'immobilier souhaitant créer du lien plutôt que forcer la main.

 

Le principe est simple :
. À chaque fois qu’un particulier publie une annonce dans votre secteur (vente ou location), deux SMS personnalisés lui sont envoyés automatiquement.
. Le message est à votre nom, rédigé avec soin pour inspirer la confiance et inciter à l’échange.
. L’envoi est discret, mesuré, sans insistance, avec un ton respectueux de l’interlocuteur.

 

Objectif : décrocher plus de rendez-vous vendeurs, sans user votre image, ni perdre de temps en prospection chronophage.

Et surtout : ce service est exclusif à un professionnel par secteur, pour garantir son efficacité et éviter toute saturation locale.

 


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Face à l’envolée des coûts de diffusion sur les grands portails, de plus en plus d’agents immobiliers cherchent des solutions pour rester visibles… sans se ruiner. Entre stratégies alternatives, canaux gratuits et nouvelles plateformes, comment publier efficacement ses annonces sans plomber son budget marketing ? Cet article fait le point sur les vraies options disponibles.

 

Les portails payants : une domination… qui coûte cher

Depuis plus d’une décennie, les grands portails immobiliers (SeLoger, Leboncoin, Bien’ici…) occupent le haut du podium en matière de visibilité. Rien d’étonnant : ce sont souvent les premiers réflexes des acheteurs.
Mais cette domination a un prix : entre abonnements mensuels, options de mise en avant, multi-diffusion, les coûts s’envolent facilement à plusieurs centaines, voire milliers d’euros par mois pour les agences.

À cela s’ajoute une pression constante sur le retour sur investissement :

. Plus de concurrence pour chaque annonce,

. Moins de visibilité organique sans option payante,

. Et une dépendance à des algorithmes de classement parfois flous.

 

Réseaux sociaux, site d’agence, Google… quelles alternatives ?

Pour sortir de cette dépendance, de nombreux professionnels explorent d’autres canaux :

. Pages Facebook ou Instagram, pour les contacts locaux,

. Google Business Profile, pour le référencement naturel local,

. Portails propres aux réseaux ou franchises, en complément des grands agrégateurs,

. Sites d’agence optimisés SEO, qui permettent de générer du trafic en direct (mais demandent du temps et un bon travail éditorial).

Mais soyons honnêtes : ces canaux demandent du temps, des compétences techniques, et une régularité que peu d’agents peuvent maintenir seuls sur la durée.

 

Monbien : la solution gratuite pour diffuser toutes vos annonces

Dans un secteur où chaque diffusion d’annonce se paie au prix fort, Monbien apporte une bouffée d’air frais aux professionnels. Ce portail immobilier 100 % gratuit a été conçu pour redonner aux agences et mandataires la maîtrise de leur visibilité, sans frais, sans engagement et sans compromis sur la performance.

 

Concrètement, Monbien vous permet de :

. Publier toutes vos annonces sans limite et sans débourser un centime.

. Mettre à jour automatiquement votre portefeuille grâce à des passerelles simples d’utilisation.

. Gagner en visibilité locale grâce à un référencement optimisé sur les moteurs de recherche.

. Recevoir directement les contacts acheteurs ou locataires, sans commission ni intermédiaire.

. Valoriser votre image professionnelle, sur une plateforme exclusivement dédiée aux acteurs de l’immobilier.

 

 

Avec Monbien, vous conservez 100 % de vos prospects, vous réduisez drastiquement vos coûts de diffusion et vous donnez à vos annonces la visibilité qu’elles méritent.

 

 


 

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Après des trimestres difficiles, le marché immobilier ancien affiche une reprise encourageante au troisième trimestre 2025. Volumes de ventes en hausse, prix qui remontent… mais cette embellie s’accompagne de signes de fragilité. Entre disparités régionales, pression sur les taux et offre encore restreinte, les professionnels doivent naviguer avec prudence.

 

Une reprise structurelle, pas seulement conjoncturelle

Le réseau Century 21 relève une hausse de +8,1 % pour les appartements et +10,1 % pour les maisons sur un an pour le T3 2025. De son côté, Laforêt fait état d’une progression de +16 % du volume de ses transactions sur la même période.

Ces chiffres témoignent d’un regain d’activité confirmé, porté par un double mouvement :

. Les taux de crédit sont redevenus plus « normaux » (autour de 3,08 % sur 20 ans). 

. Les vendeurs semblent accepter davantage de décalages de prix pour conclure.

 

Prix en hausse, mais mesurée et sélective

Sur un an, les prix des appartements s’établissent en hausse de +4,3 %, ceux des maisons à +2,7 %. Le prix moyen tous biens confondus atteints 3 405 €/m². Cependant, cette progression n’est pas homogène : Paris par exemple affiche une hausse de +6,5 %, tandis que certaines villes moyennes comme Dijon ou Biarritz enregistrent des baisses imputables à des déséquilibres locaux.

 

Demande forte, offre limitée : un défi structurel

La demande continue de progresser : selon Laforêt, les projets d’achat augmentent de +20 % sur un an, avec une orientation nettement plus forte vers les appartements que les maisons. Mais le hic : l’offre peine à suivre. Le stock de biens disponibles ne progresse que modérément (+10 % sur 12 mois), et reste insuffisant face à la montée des acheteurs actifs.

 

Délais de vente à la hausse : une alerte à ne pas sous-estimer

Autre facteur à surveiller : les délais de vente s’allongent. En T3 2025, il faut en moyenne 95 jours pour vendre un appartement, et 102 jours pour une maison, soit une progression de 5 jours en un an. Ce phénomène traduit une plus grande sélectivité du marché, où les biens mal positionnés ou énergétiquement défaillants peinent à trouver preneur.

 

Risques et incertitudes à garder à l’œil

À côté des signaux positifs, plusieurs points de vigilance subsistent :

. Une tension sur les taux d’intérêt qui pourrait freiner la demande

. Des inégalités territoriales fortes entre zones urbaines et rurales

. Une offre neuve toujours trop faible pour relâcher la pression sur l’ancien

. L'inflation, les coûts de construction et la réglementation pouvant peser sur les projets

Comme le rappelle Charles Marinakis, président de Century 21 : 

« Seul point de vigilance : il ne faudrait pas que la hausse des prix soit trop forte et durable ».

 

 


 

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