Tiffany WILLM

Tiffany WILLM

Passionnée par l'immobilier et chargée de communication depuis des années

La loi elan etude de sol de 2018 entraînait obligatoirement des investigations préalables concernant la vente d’un terrain constructible mais pas encore bâti lorsque celui-ci était directement implanté dans une zone à risque. Dès que ce type de terrain était dans une zone représentant un risque potentiel de retrait et gonflement sur les sols argileux, un diagnostic devait alors être réalisé se traduisant par une etude du sol.

Ce dispositif devait être appliqué en début d’année 2020 mais les décrets n’étaient pas encore prononcés permettant de définir plus précisément les modalités d’application. Très attendu chez les professionnels, l’arrêté est enfin apparu le 22 juillet 2020 pour être ensuite publié dans le journal officiel à la date du 9 août 2020.

Cette fois-ci, l’etude de sol obligatoire lorsqu’elle concerne une zone à risque défini :

• Une analyse minéralogique concernant les matériaux du sol.
• Les proportions argileuses du sol.
• La géotechnique plus en prenant en compte la granulométrie et ses différentes variations.

Le deuxième article défini dans l’arrêté présente les différentes zones considérées en risque fort et en risque moyen qui devront directement être soumises à une etude de sol.

Une etude des sols en fonction de la zone

En effet, une etude de sol obligatoire loi elan se base sur une nomenclature de la construction ainsi que de l’habitation. Pour qu’une zone d’exposition soit considérée comme forte, celle-ci doit présenter des formations argileuses continues et épaisses. Cela implique un sol qui aura davantage de variations et un comportement géotechnique qui présente une plus grande sensibilité. Une etude sol est absolument nécessaire dans ce type de zone.

Mais l’etude de sol obligatoire dans les zones d’expositions moyennes où cette fois-ci les formations argileuses sont plutôt discontinues et minces. Même si l’argile n’est pas en prédominance, il présente néanmoins un comportement géothermique sensible, d’où la nécessité de réaliser une etude de sol.

L’etude de sol doit être nécessairement jointe dans les avant-contrats qui ont pu être conclus avant la date du 10 août 2020. Bien évidemment cela doit concerner une zone à risque fort ou à risque moyen et l’etude de sol sera directement annexé à la promesse. La charge en revient au vendeur qui sera dans l’obligation de fournir l’etude de sol à l’acheteur. Certaines exceptions peuvent avoir lieu dans des zones urbaines spécifiques dans le cadre de la construction de maisons individuelles ou les règles de l’urbanisme ne sont pas applicables.

Les sanctions en cas du non-respect de l’etude de sol

Pour le moment c’est un paradoxe car l’etude de sol est bien définie comme obligatoire par le dernier décret mais aucune sanction n’est alors prévue en cas d'absence.

De ce fait, c’est le droit commun qui devra directement s’appliquer en engageant la responsabilité du vendeur ainsi que celle des professionnels débiteurs dans le cadre d’une obligation de conseil. En l’absence d’une etude de sol, un risque est alors pris sur le bâtiment pouvant engendrer des dégradations importantes.

Lorsqu'une etude de sol est réalisée à travers une étude géothermique, celle-ci possède une durée de validité de 30 ans si aucune modification sur le sol n’a été appliquée.

Selon l’arrêté, l’étude géothermique concernant la conception pour la prise en compte des caractéristiques et de l’implantation du bâtiment doit fixer les prescriptions constructives en fonction de la nature du sol, mais également en fonction des projets de construction tout en considérant les recommandations définies au cours de l’étude géothermique préalable. De ce fait, le risque de mouvements du terrain par rapport à la réhydratation des sols et à la sécheresse sont ainsi considérés et pris en compte dans un dossier de synthèse.
Lorsqu’il s’agit d’un projet d’extension qui auparavant a déjà bénéficié d’une étude géothermique de conception, la première étude sera parfaitement valable à condition que le procédé constructif ne soit pas modifié.

La Normandie, la Bretagne, la Provence ou encore le Sud-Ouest font partie des régions qui attirent le plus les habitants de la capitale, lassés par la vie parisienne.  Et pour cause, selon une enquête menée par Monbien.fr cet été, il serait possible de gagner jusqu'à 144m2 en quittant Paris pour une autre métropole française. 

Ces villes et régions qui faisaient rêver les parisiens souhaitant acquérir une maison secondaire pourraient bien convaincre ces français désormais décidés à y acquérir leur résidence principale.

Arrivés à un point de rupture après une période de confinement difficile, plus de 80% des parisiens seraient prêts à quitter Paris selon un récent sondage mené par Cadreemploi en ce mois d'août 2020. 

Le béton, les petites surfaces, le bruit, le prix exorbitant des biens immobiliers...la vie parisienne ne répond plus aux attentes de ces français qui ont fait évolué leur projet immobilier en quelques semaines.  
En quittant Paris, les habitants de la capitale pourraient en effet gagner 144m2 supplémentaires pour un même budget ! On n'ira pas jusqu’à dire que Paris va se vider de ses habitants, mais ceux qui pensaient à s’exiler sont désormais prêts à sauter le pas, en quête d’un cadre de vie différent. 

Faut-il forcément s’exiler à la campagne ?  

La réponse est non ! Selon une récente étude menée par Monbien.fr. Plusieurs grandes villes de France offrent un prix au m2 tout à fait abordable et un cadre de vie très appréciable.  
Voici un tableau très explicite qui illustre bien le nombre de m2 qu’il est possible d’acquérir dans les plus grandes villes de France pour un même budget : 188 000€ 

 

Les villes préférées par les parisiens fuyant Paris 

Sans surprise, les motivations principales pour déménager sont donc de s’offrir un meilleur cadre de vie en bénéficiant d’un logement plus grand. 
Un rêve accessible à quelques centaines de kms.  

Bordeaux et Lyon ont toujours fait partie des villes préférées par les parisiens envisageant un exode.  

Lyon, est en effet une ville de charme qui permet de gagner près de 21 m2 en plus pour un même budget.

Les prix des logements y sont presque moitié moins chers ( - 45%par rapport à Paris ) et celle-ci n’est située qu’à 2h en TGV de Paris. Avec ses nombreux espaces verts, elle séduit de plus de français. 

Le sud-ouest attire en effet aussi de nombreux parisiens et tout particulièrement Bordeaux, proche de l’océan et reconnu pour son cadre de vie privilégié mais il faut savoir que les taxes foncières et les taxes d’habitation  y sont très élevées, même bien plus qu’à Paris ! En s’y exilant, un parisien y gagnerait toutefois près de 24m2 pour un même budget. 

Saint-Etienne, le bon plan tout près de Lyon ( + 144 m2 par rapport à Paris) 

Tout proche de Lyon on retrouve également Saint-Etienne qui a su se faire remarquer ces dernières années. Située à seulement 45 min de route de Lyon, elle offre des prix au m2 encore plus abordables. Pour le même budget (188 000euros) il est possible de s’offrir un appartement de plus de 162m2, soit 144 m2 de plus par rapport à Paris ! Le prix au m2 y est en effet le moins cher de France : 1161,25 euros le m2 soit plus de 9 fois moins cher qu’à Paris.  

Selon Monbien.fr, les primo-accédants qui auraient eu des difficultés à devenir propriétaires à Paris ou à Lyon peuvent ainsi s’offrir un logement 3 à 5 fois plus grands pour un même budget. 

Pour aider les parisiens à faire le bon choix et appréhender au mieux l’environnement de leur futur logement, Monbien.fr propose depuis plusieurs années une visualisation des annonces sur une carte avec les principaux points d’intérêts et transports à proximité. Sur ce portail dernière génération, les agents immobiliers de chaque zone sont mis en avant à travers un annuaire des professionnels très complet, si vous n’en faites pas encore partie, vous pouvez vous inscrire ici, c’est gratuit, tout comme la diffusion des annonces qui est illimitée. Discret, Monbien.fr poursuit son petit bonhomme de chemin et attire chaque mois des milliers d’internautes grâce à son référencement sur la toile.  

Durant sa longue existence, un bâtiment peut être appelé à évoluer dans son usage. En effet, le locataire ou le propriétaire peut décider de modifier (intégralement ou en partie) l’affectation d’un local en un autre. Ainsi, un entrepôt transformé en bureaux constitue un remarquable détournement de l’usage de ce bâtiment. Cette opération, dénommée changement de destination est de plus en plus courante de nos jours. Elle est régie par le code de l’urbanisme et devrait être précédée de formalités obligatoires. Lors de la vente d’un immeuble dont la destination pourrait ou a déjà évolué, il revient au notaire ou à l’agent immobilier d’effectuer quelques vérifications afin d’éviter tout conflit avec le code de l’urbanisme.

La notion de destination d’un immeuble et le changement de destination.

La notion de « destination » d’une construction est l’une des particularités du droit de l’urbanisme. Elle pourrait se définir comme la vocation première, la mission ou l’appel lié à cet édifice. Ainsi, selon le Code de l’Urbanisme (CDU) entré en vigueur le 28 décembre 2015, toute construction répond à une destination initiale, et même à une sous-destination. Aussi, l’article R151-27 dudit code définit formellement cinq destinations auxquelles doit répondre toute construction. Ce sont: « habitation », « équipement d’intérêt collectif et services publics », « exploitation agricole et forestière », «commerce et activités de service », et une dernière destination regroupant les « autres activités des secteurs secondaire et tertiaire ».

Une fois la destination du bâtiment établie, il est ensuite question de déterminer avec précision la sous-destination à laquelle s’identifie la construction. À cet effet, il est prévu pour chacune des cinq destinations initiales sus-citées une vingtaine de sous-destinations qui s’y rattachent.

Une changement de destination intervient dès lors que la construction passe de l’une vers une autre des catégories de destinations définies par le Code de l’Urbanisme. Ainsi lorsqu’un hangar agricole est transformé en un bâtiment d’habitation, cela constitue un changement de destination. Pareil lorsqu’un bâtiment d'habitation devient un commerce.

Comment change-t-on la destination de son immeuble ?

Le changement de destination ou de sous-destination d’un immeuble requiert des démarches administratives et formalités appropriées.

Le permis de construire.

Il est obligatoire pour tous les changements de destination ou de sous-destination suivi de « travaux ayant pour effet de modifier les structures porteuses ou la façade du bâtiment » (art. R421-14 c) du CDU). C’est le cas par exemple de la transformation de locaux accueillant un restaurant (destination: « commerce et activités de service » ; sous-destination: « restauration ») en épicerie (même destination mais sous-destination « artisanat et commerce de détails ») ainsi que tous les travaux entraînant une modification des structures porteuses du bâtiment et de sa façade.

Une déclaration de travaux.

C’est le document nécessaire lorsque le changement s’effectue entre deux sous-destinations appartenant à des destinations principales différentes et n'entraînant pas des travaux ou dont les travaux ne modifient ni la façade ni les structures porteuses du bâtiment. C’est le cas par exemple d’un immeuble abritant les services administratifs et la direction d’une entreprise (sous-destination « bureau ») transformé en un cabinet d’avocats (dont la sous-destination est: « activités de service où s’effectue l’accueil d’une clientèle »)

Pas de formalité.

Aucune formalité n’est nécessaire lorsque le changement s’opère entre des sous-destinations appartenant à une même destination initiale. Dans ce cas aussi les travaux ne devraient pas modifier la façade ou les structures porteuses du bâtiment. C’est par exemple le cas d’un bâtiment industriel désaffecté, transformé pour servir d'entrepôt à une société spécialisée dans la logistique.


Rôle de l’agent immobilier dans la vente d’un bâtiment ayant évolué irrégulièrement.

Lors de la mise en vente d’un bien immobilier ayant évolué, il revient à l’agent immobilier de s’assurer que l’usage qui est fait de l’immeuble est conforme à sa destination initiale. Il pourrait s’en informer personnellement en allant faire un constat sur les lieux, vérifiant à l’occasion les travaux réalisés lors de l’adaptation de la construction à son nouvel emploi. Au cas où le changement d’usage aurait varié, il lui revient de déterminer si cela correspond à un changement de destination et si cette évolution de l’édifice nécessite ou non des formalités d’urbanisme.

Au cas où le vendeur serait en faute pour n’avoir pas réalisé les formalités administratives qui s’imposaient, l’agent immobilier devrait convier celui-ci à s’acquitter de ce devoir. Le notaire, également dans son rôle de conseiller devrait imposer la réalisation desdites formalités au vendeur comme condition préalable à la vente. Si rien n’est fait, la responsabilité pénale du vendeur pourrait être engagée jusqu’à six ans après la vente, comme prévu dans l’article L480-4 du CDU.

Dans ce cas, l’acquéreur doit être lui-aussi conscient que toute évolution ultérieure du bien pourrait éventuellement être remise en cause. Si le changement de sous-destination ou de destination était fait uniquement sur la base d’une préalable déclaration des travaux, alors les autorités ne pourront plus considérer cette irrégularité au bout d’un délai de dix ans après l’exécution des travaux (art. L421-9 du CDU). Par contre, si ladite transformation nécessitait l’obtention d’un permis de construire, alors le maire pourra exiger du propriétaire la régularisation préalable du bâtiment avant toute délivrance de nouvelle autorisation.

Ainsi, un bien vendu peut voir sa destinée remise en cause par son évolution irrégulière. L’agent immobilier, qui est une pièce centrale de ces opérations devrait donc faire preuve de clairvoyance afin d’éviter au mieux ce genre de désagrément !

La formation et la dématérialisation ont été prônés et sont ressortis gagnants face à cette situation inédite. Bousculés dans leurs habitudes, les professionnels de l’immobilier ont pris conscience de leur limites, appris, compris et avancé. Voici 4 leçons tirés de cette période post-confinement 

1) Prévoir un plan d’action  

Les entreprises immobilières et les professionnels indépendants étaient-ils prêts à faire face à la crise de la Covid-19 ? Pas tous ! Plus d’un professionnel de l’immobilier s’est retrouvé totalement désemparé, ne sachant pas réellement comment poursuivre leur activité sans présence physique. Il a fallu improviser, dans l’urgence et pas toujours avec les meilleurs moyens. La citation  « apprendre à être surpris » de Patrick Lagadec, spécialiste en gestion de crise devient de plus en plus d’actualité et nous devons créer notre plan d’attaque en cas de seconde vague. 
Objectif : progresser, mieux anticiper et s’adapter rapidement à ce type d’imprévus.

Améliorer ses pratiques et faire évoluer ses outils et procédures est aujourd’hui essentiel. Dans le monde de l’immobilier, le confinement a laissé des traces et plus rien ne doit être comme avant !  

La solution ?  

2) Former & Dématérialiser 

Pour assurer un service continu et à distance, le monde de l’immobilier n’a d’autre choix que de dématérialiser : rencontre en visio-conférence, visites virtuelles, contrats et signature électronique, états des lieux numériques... Aujourd’hui, on peut aller très loin dans son projet de façon dématérialisée et l’optimisation des déplacements est plus qu’une tendance ! 

Mais qui dit dématérialisation dit également formation : Nous ne sommes pas tous à l’aise lorsqu’il s’agit de changer ses pratiques !    
Durant le confinement, la société SINIMO, spécialiste dans la création de contrats immobiliers dématérialisés et la signature électronique a ainsi convaincu et formé des dizaines et des dizaines de professionnels de l’immobilier durant le confinement.  

Aujourd’hui les mentalités ont évolué et une grande proportion des professionnels de l’immobilier ont sauté le pas vers la dématérialisation pour le plus grand bonheur de leurs clients.  
“ Nos clients apprécient nos nouvelles méthodes, bien plus modernes car cela leur fait gagner du temps également, sans complexifier les démarches…bien au contraire, tout est simplifié” explique Ludovic Watier, un directeur d’agence ayant intégré la signature électronique via Sinimo durant le confinement. En quelques semaines, il a fait le constat suivant : plus de déplacement, plus autant de rendez-vous à organiser pour une simple signature, moins d’attente…et donc un gain de temps considérable ! Sans compter les économies de papier, d’encre et d’affranchissage... 
La dématérialisation vous permettra d'avancer dans les projets immobiliers de vos clients quel que soit la situation, alors si vous n’avez pas encore intégré un outil vous permettant sa mise en place, n’attendez plus, car vos clients ont de nouvelles attentes ! La dématérialisation n’est plus une simple option :) 

3) Le phygital est la meilleure alternative 

Ressentir les lieux, l’ambiance d’un bien est essentiel. Les déplacements physiques sont souvent nécessaires pour concrétiser un achat immobilier et le confinement nous l’a confirmé. Même si la crise a bien évidemment mis en évidence l’importance du digital et de la dématérialisation.  

En 2020, le digital est en effet indispensable pour aider les professionnels de l’immobilier à mieux s’organiser, limiter les déplacements inutiles et optimiser leurs contacts mais il a bien évidemment ses propres limites.  
Une estimation ou une ultime visite nécessiteront toujours la présence physique du professionnel et de ses clients. L’immobilier est et restera un métier de contact humain, cela ne fait plus aucun doute ! Pour offrir une expérience client optimale, le mieux est donc de composer avec ses deux mondes, 100% compatibles.  

4) Adapter son offre 

Avec cette crise on note également que la demande a considérablement évolué, les envies d’extérieur et d’espace sont plus importants et de nombreux projets immobiliers sont nés ou ont évolué à la fin du confinement. Les désirs de campagne sont de plus en plus courants et les biens qui avaient peut-être tendance à être délaissé à un moment donné sont devenus tendances. Adapter son offre à cette nouvelle demande est désormais essentiel, alors si vous n’avez pas des mandats adaptés en stock, c’est le moment de prospecter, quel qu’en soit le moyen : voir ici les annonces immobilières sur votre secteur ! ?  

2020 avait débuté dans la suite de l'excellente année 2019. Le million de transactions avait été dépassé l'an dernier, et jusqu'à mi-mars le marché suivait la même pente ascendante : une demande qui ne cessait d'augmenter, avec une légère hausse des prix. Cependant, on pouvait prévoir une petite décélération des transactions courant 2020, puisque l'offre de logements commençait à se raréfier et que des mesures ont restreint les crédits dès le 1e janvier.

A la mi-mars, la crise est survenue. Alors que nous sommes sortis du confinement et que les économies françaises et mondiales peinent à se relever, il est extrêmement difficile de prévoir quelle sera la conjoncture immobilière pour les prochains mois. La situation est inédite, mais on peut tenter d'anticiper les suites de la crise sanitaire.

Une conjoncture qui dépend fortement du facteur sanitaire

Quelle sera l'évolution de l'épidémie ? Personne ne peut le savoir, personne ne peut affirmer avec certitude s'il y aura une seconde vague ou pas. Mais les professionnels médicaux penchent pour l'affirmative : il faut s'y préparer. On comprend qu'il est difficile, dans ce contexte flou d'inquiétude sanitaire, d'initier des projets immobiliers. 2020 marquera forcément un repli, et l'évolution de l'épidémie nous dira s'il sera significatif ou léger.

De mars à mai, toute l'activité ou presque à été bloquée. Or, il s'agit d'une période habituellement très dynamique, gâchée cette année pour les acteurs de l'immobilier. Les agences ont peu à peu réouvert, et les visites, les projets, ont pu reprendre doucement. Mais les grands groupes comme les ménages ont du mal à investir sur des plans qui connaîtront peut-être un nouvel arrêt brutal en cas de seconde vague. Concernant les ménages, l'impact économique de la crise a été limité par une baisse de la consommation et une hausse de l'épargne, mais ils restent inquiets de l'évolution du marché du travail et des risques de chômage.


Un intérêt pour l'immobilier qui ne faiblit pas

En période d'incertitude, le marché immobilier représente un gros placement qui fait peur. Mais il a aussi une valeur importante d'investissement refuge. Dans les années de crise, c'est le dur qui rassure. Le marché immobilier ne pâtira donc pas totalement de la situation sanitaire. Les Français continueront à s'y intéresser, avec davantage de prudence toutefois. Il faut donc forcément s'attendre à une baisse notable des transactions.

D'après un sondage mené par l'IFOP, la FNAIM prévoit une chute des transactions en 2020 de 25% par rapport à 2019.

C'est une baisse importante, mais pas dramatique. On peut également constater que les agents immobiliers ne sont pas très optimistes concernant l'évolution des prix : ils sont peu à prévoir une hausse. La moitié pense à une stabilisation, et 31% pensent que les prix baisseront. Cependant, on peut penser que ce n'est qu'une mauvaise année à passer et que la hausse reprendra progressivement.

La crise n'affectera pas en profondeur le marché immobilier, puisque le pouvoir d'achat en lui-même des Français n'a pas été affecté.

Il est également intéressant de constater qu'un déplacement du marché est à prévoir. L'intérêt pour le télétravail pourrait en effet persuader de nombreux ménages de s'installer plus loin des métropoles, dans des zones moins urbaines et moins denses. Les grandes villes pourraient perdre un peu de leur attractivité. La concentration humaine ne fait pas bon ménage avec les périodes d'épidémies.


Mais des crédits resserrés

La Banque Centrale Européenne permet d'espérer que les taux de crédit resteront bas. Les autorités financières, notamment la Banque de France, ont assuré que les taux n'ont pas été affectés par la crise.

Néanmoins, depuis le 1e janvier, l'accès au crédit s'est resserré avec des conditions plus difficiles. A cela s'ajoute un durcissement de la position des banques, qui pourraient vouloir faire preuve d'une prudence accrue dans les prochains mois. Une des principales conséquences est le ralentissement du traitement des demandes de crédit.

La conjoncture immobilière des prochains mois est difficile à prévoir, puisqu'elle dépend largement des évolutions de la crise sanitaire. Néanmoins, il peut être avancé sans grand risque que le marché va connaître un ralentissement notable avant de peu à peu retrouver son dynamisme. Les ménages comme les professionnels font confiance à cette valeur sûre, et le pouvoir d'achat n'a guère été entamé grâce à une hausse de l'épargne pendant le confinement. Cependant, outre les inquiétudes vis-à-vis des suites de la crise, c'est la restriction de l'accès au crédit qui pourrait le plus freiner et limiter les transactions.

Le nom de Julien Brizet vous dit quelque chose ?  

Commercial immobilier et youtubeur depuis près de 2 ans, il dépeint avec humour et auto-dérision les objections lancées par les vendeurs lors de ses prospections téléphoniques. 
A voir absolument pour une franche partie de rigolade qui vous rappellera certainement des souvenirs ! 

Et pour ceux qui rencontrent un peu trop ce type de situation en pige immobilière, et qui en ont assez de cette tâche plutôt chronophage, vous pouvez toujours jeter un œil à ses articles : 

La méthode pour obtenir facilement un 1er rendez-vous vendeur 
Prospecter, et si on s’en passait ? 

Comme l'a si bien dit Stéphanie Cocozza dans une récente vidéo publiée sur Instagram, le mois d’aout peut être un mois difficile pour les professionnels de l’immobilier... Certains réalisent de nombreuses ventes et d’autres, n’ayant pas rentré assez de mandats les mois précédents se retrouvent bien embêtés. Formatrice immobilière depuis de nombreuses années, cette ex directrice d'agence a l'expérience reconnue explique que le mois d’Aout est un mois réputé “mort’, un mois de pause, où le déstockage de biens est pratique courante mais pour cela il faut avoir en sa possession des bien vendables !! 
Comme chaque année, l’été les vendeurs n’ont pas comme priorité la vente de leur bien ! Les vacances passent avant tout et les visites sont reportées au mois de septembre. Voici donc quelques conseils pour occuper votre mois d’Aout et performer ces prochains mois. 

1) Rendre ses mandats vendables 

Si vous avez la chance d’avoir encore quelques mandats en stock, c’est le moment de booster votre communication pour parvenir à vendre ces biens. Posez-vous les bonnes questions et mettez-vous à la place de votre cible : Pourquoi vos prospects ne vous contactent-ils pas ? Il y a t-il un élément qui pourrait bloquer les appels ? L’ambiance du bien est-elle perceptible à travers votre texte et photos ? Epluchez vos mandats un par un pour repositionner chaque bien si cela est nécessaire.  

2) Préparer la rentrée  

Si vous n’avez plus de mandats à vendre, c’est le moment de revoir votre stratégie de communication en cherchant de nouveaux outils : communication par sms, flyer, emailing...Il existe une multitude de solutions pour convaincre vos prospects et rentrer des mandats !  

Les articles suivants pourraient d’ailleurs vous intéresser : 

- Quelles sont les meilleures sources de prospects vendeurs ? 
NOUVEAU : le bouche à oreille version web !
- Donner le choix, une méthode pour rentrer plus de mandats ! 

Ce n’est pas en septembre lorsque vous aurez la tête dans le guidon qu’il faudra vous pencher sur ce sujet.  
Profitez de ce mois d’aout pour tester réellement de nouveaux outils et revoir votre discours de prospection. À la rentrée il vous faudra être plein d’énergie et prêts à réaliser des ventes. 

Si comme plus de 80% des professionnels de l’immobilier vous avez des difficultés pour organiser votre prospection immobilière, vous devez impérativement investir dans un logiciel de pige spécialisé.

Il en existe des dizaines mais seuls quelques-uns sont vraiment efficaces et réellement conçus pour optimiser votre pige immobilière. Le logiciel Pige Online, qui est actuellement le moins cher du marché en fait partie. Il est possible de le tester un mois, sans engagement pour seulement 19,90€. Avec ses nombreuses fonctionnalités : tri express des annonces, historique complet, alertes nouvelles annonces géolocalisation, statistiques...C’est un bon plan à partager ! 

Avoir les bons mots, le bon discours pour sa prospection immobilière n’est pas toujours un jeu d’enfants. Ces quelques semaines estivales pourront également vous permettre de vous remettre en question et revoir vos argumentaires et votre stratégie de prise de rendez-vous. Septembre approche et plus d’un particulier aura besoin de vos services ! N’en doutez pas, voici les 5 erreurs à ne pas commettre lors de votre pige téléphonique :) 

Si vous souhaitez suivre Stéphanie Cocozza, c'est par ici 
Twitter : @cocozza_steph
Facebook : @cocozzastephanie

 

Confinement oblige, de nombreuses entreprises ont décidé de dématérialiser leur contrat et de passer à la signature électronique. Comment ont-elles été convaincues et quels sont selon ces dernières les vrais avantages liés à la dématérialisation ?

L'impact du covid sur les agences immobilières

La crise sanitaire liée à la pandémie de covid19 a eu des répercussions sur toutes les entreprises et notamment sur les agences immobilières qui ont recouru massivement aux outils numériques pour assurer une partie de leur activité.
Au vu des circonstances, les professionnels de l’immobilier ont eu un véritable déclic et cette tendance n’est pas prête de s’arrêter, crise sanitaire ou non.

Après un essai concluant durant le covid19, Arnaud Legros, directeur de l’agence Maps Immobilier à Soultz-les-Bains, s’est vite rendu compte qu’il ne pourrait plus se passer de son nouvel outil, Sinimo, une solution 100% française vers laquelle il a décidé de se tourner : « Nous l’utilisons énormément » explique t-il. C’est simple et intuitif…. Un avis qui est partagé par de nombreux utilisateurs que nous avons interrogé : « ultra pratique et tellement ludique, Aujourd’hui je réalise ô combien cela nous fait gagner du temps : plus de déplacement, plus autant de rendez-vous à organiser pour une simple signature, moins d’attente… » assure Ludovic Watier, directeur de Flor’Immo. L’application fait désormais partie de leur quotidien pour le plus grand bonheur de leur clients, qui ont accueillis très favorablement les nouvelles pratiques de l’agence : Nos clients apprécient nos nouvelles méthodes, bien plus modernes car cela leur fait gagner du temps également, sans complexifier les démarches…bien au contraire, tout est simplifié.. ».

Une volonté de longue date pour s'adapter aux attentes des clients

De nombreuses entreprises avaient cerné les atouts de la signature électronique sans sauter le pas.
« Nous avions testé la signature électronique dans le cadre de documents adminstratifs, mais jamais avec nos clients ». Avec le confinement lié au covid19 et le télétravail imposé, certaines ont enfin pris ce virage tant attendu ! Cette crise inattendue a en effet accéléré la conversion des entreprises au numérique et changé leurs perspective.

Les outils numériques ont connu une croissance fulgurante et la solution française Sinimo, pour créer et signer électroniquement ses documents immobiliers a clairement augmenté sa notoriété en quelques semaines.

« "Nous avons des clients au 4 coins de la France. Faire signer nos contrats papiers à distance nous faisait perdre beaucoup de temps : aller au bureau de poste, attendre les retours de contrats, les renvoyer pour modification…Sinimo est tombée à pic et nos clients l’apprécient particulièrement, confesse Dominique Sibile, Directrice de l’agence D'Home Immo
« Ne plus avoir à se déplacer c’est un véritable avantage pour nos clients, qui réclamait plus de simplicité. Il y a tout juste un quart d'heure je faisais signer un compromis de vente en face à face sur tablette à des acquéreurs et à distance à mes clients vendeurs. J'ai créé très rapidement mon compromis sans avoir attendu des semaines la disponibilité d'un notaire » explique Christopher Six, agent immobilier.

Un tarif attractif, des économies à réaliser

Ce qui aura réellement convaincu ces différentes société immobilières de se tourner vers Sinimo, c’est bien la démonstration des économies qu’elles réaliseraient en passant du papier au numérique !

En moyenne, une agence qui se convertit au zero papier économise 4210 euros sur une année ( c'est 28248 photocopies, 576 timbres & enveloppes).

« A chaque fois qu’un client nous contacte, nous faisons avec lui le calcul des économies réalisables à l’année, selon le nombre de mandats, compromis et autres contrats réalisés chaque mois » explique Olivier Drouot, fondateur de Sinimo.

« Lorsque l’on réalise que l’on peut gagner des milliers d’euros, cela fait vite réfléchir. De nos jours les frais d’affranchissements sont excessifs et les cartouches sont vendues à prix d’or…sans compter la location de l’imprimante, l’achat de feuilles, les déplacements à effectuer… ».

Un choix écologico-économique qui devrait convaincre à terme la quasi-totalité des agences en France !

La nouvelle liste bloctel, d'opposition au démarchage téléphonique a marqué un réel tournant dans les méthodes de prospection des agences immobilières et autres professionnels de l'immobilier.
Qu'est-ce que Bloctel ? Pourquoi avoir créé ce nouveau dispositif et comment prospecter dans le respect des lois ? On vous explique tout sur vos obligations en que professionnel démarcheur.

Qu'est-ce que la fameuse liste Bloctel ?

Créé en juin 2016 pour lutter contre le démarchage abusif, Bloctel est ouvert à tous les consommateurs qui ont la possibilité de s'y inscrire gratuitement pour être certain de ne plus être contacté contre son gré. Pour être inscrit sur cette liste, il suffit de communiquer son numéro de téléphone.

Les pros de l'immobilier sont-ils concernés par la loi n°2014-344 du 17 mars 2014 ?

La loi n° 2014-344 du 17 mars 2014 relative à la consommation concerne tous les professionnels démarchant téléphoniquement un consommateur inscrit sur Bloctel, à l’exception des cas énumérés par la loi pour vendre un bien ou un service.

Lorsque vous contactez un particulier vendeur, qui n'est pas votre client pour obtenir un mandat, vous êtes donc soumis à cette loi ! Il vous est donc indispensable de consulter la liste Bloctel AVANT votre démarchage téléphonique pour vérifier que le consommateur que vous comptez joindre n'est pas inscrit sur Bloctel mais cette vérification est facturée !

En revanche lorsque vous effectuer un appel pour un mandat de recherche, vous n'êtes pas concerné par cette loi car dans ce cas vous agissez pour le compte de votre mandant qui est lui même un consommateur.

Quel coût pour prospecter dans le respect des lois ?

Pour vraiment prospecter dans le respect de la loi, vous devez en tant que professionnel de l'immobilier créer un fichier de prospection avec les numéros de téléphones que vous souhaitez contacter et le soumettre à Bloctel avant chaque démarchage.

La pige étant indispensable pour rentrer des mandats, vous devriez interroger Bloctel environ 200 fois par an ce qui représente un coût de plus de 40 000€ !

Un tarif excessif, totalement inapproprié, qui a déjà généré de nombreux pourparlers...

Ne prenez pas de risque en choisissant un bon logiciel de pige !

En choisissant un logiciel de Pige en conformité avec la réglementation, comme l'est Pige Online par exemple, l'un des plus connus sur le marché, vous êtes assuré de ne contacter que des propriétaires d'annonces n'ayant pas inscrit leur numéro sur Bloctel. Vous êtes prévenu lorsqu'un propriétaire ne souhaite pas diffuser ses coordonnées et aucun des numéros accessibles n'est inscrit sur la liste Bloctel. Vous évitez ainsi les risques de sanctions qui peuvent tout de même aller jusqu'à 15 000€ pour une personne physique et 75 000 euros pour une personne morale, en plus de bénéficier de nombreux services pour votre pige : alerte nouvelle annonce, prise de notes, historique complet des annonces, géolocalisation, statistiques, et tout cela pour un mini-prix..On recommande !

Bonne nouvelle pour les professionnels de l'immobilier ! Monbien.fr continue son offre gratuite durant toute l'année 2020. Un soutien de taille pour les professionnels de l'immobilier puisque cette fois ci on ne parle pas de simples facilités de paiement ou de gratuité d'un mois ou deux, mais d'une offre illimitée et gratuite toute l'année !

Diffusion, zero frais pour les agences immobilières

Sur Monbien.fr, les professionnels de l'immobilier peuvent diffuser toute leur annonces immobilières sans payer aucun frais. Pas un centime déboursé, des annonces en ligne, et un référencement dans l'annuaire des professionnels de l'immobilier.
"Nous avons créé Monbien.fr pour concurrencer les sites leaders et leur politique tarifaire bien trop onéreuse...Les professionnels de l'immobilier en ont assez de dépenser une fortune pour un nombre limité d'annonces diffusées..."
Une passerelle gratuite avec votre logiciel immobilier : en 48h toutes vos annonces sont en ligne
Ce qu'on apprécie aussi avec Monbien.fr, c'est de ne avoir à payer pour activer une passerelle avec son logiciel immobilier et ainsi éviter de re-saisir une à une ses annonces pour les diffuser. En quelques clics, toutes les annonces incluses dans votre logiciel immobilier seront diffusées sur Monbien.fr et visibles par des milliers d'internautes.

Gratuit mais innovant

La plupart du temps, on pense que l'innovation a un coût. Ce n'est pas le cas avec Monbien.fr puisque le portail innove sans cesse depuis sa création sans surtaxer les professionnels de l'immobilier. Le portail immobilier a d'ailleurs été l'un des tout premier a intégrer la géolocalisation pour ses annonces, la recherche de proximité via une carte intéractive ainsi qu'un tableau de bord statistiques très détaillé. Coté ergonomie et design, le site séduit les internautes qui sont de plus en plus nombreux à effectuer des recherches de biens.

24 000 professionnels de l'immobilier

Depuis sa création, ce portail à contre-courant vis à vis de ses concurrents a déjà séduit près de 24 000 professionnels de l'immobilier, agents, notaires, mandataires, diagnostiqueurs.... Alors si vous n'en faites pas encore partie, vous pouvez vous inscrire ici et bénéficier de vrais services sans frais. On aime et on recommande !

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