Le gouvernement a confirmé la revalorisation des plafonds des frais d’agence à la location à partir du 1er janvier 2026. Une hausse qui s’appliquera aux honoraires facturés aux locataires pour la visite, la constitution du dossier, la rédaction du bail et l’état des lieux. Une évolution attendue depuis plusieurs années… et qui aura un impact direct sur les pratiques des professionnels de l'immobilier.
Une revalorisation automatique, gelée depuis 2014
Depuis l’entrée en vigueur de la loi ALUR, les frais d’agence imputables au locataire sont strictement encadrés par des plafonds au mètre carré.
Ces montants n’avaient jamais été réévalués depuis 2014 — une décennie marquée par la hausse des coûts, des obligations légales, de l’énergie et par une complexification constante des dossiers locatifs.
Pour la première fois en 12 ans, l’État procède donc à une revalorisation des plafonds, afin de tenir compte de l’inflation et de l’augmentation du coût réel du service rendu par les agences.
Des plafonds relevés selon la zone du logement
Les nouveaux montants, qui entreront en vigueur au 1er janvier 2026, seront modulés selon les zones géographiques comme auparavant.
Les plafonds concerneront :
. Les frais de mise en location (visite, dossier, bail)
. Les frais d’état des lieux
Ces hausses permettront aux agences de facturer un montant plus en adéquation avec le temps passé et les coûts réels, tout en conservant un encadrement strict pour protéger les locataires.
Un changement qui rééquilibre la relation économique
Pour les professionnels, cette actualisation est perçue comme une mesure de rééquilibrage.
Ces dernières années, les honoraires plafonnés ne reflétaient plus la charge de travail réelle :
. Documents plus nombreux,
. Vérifications réglementaires,
. Obligations liées au DPE et diagnostics,
. Sécurisation des dossiers locatifs,
. Augmentation des coûts de structure des agences.
Beaucoup de professionnels jugeaient que les plafonds de 2014 compressaient artificiellement les marges, tout en alourdissant leur responsabilité juridique.
La hausse de 2026 est donc vue comme une adaptation indispensable pour éviter une dégradation de la qualité du service.
Une évolution à intégrer dans les pratiques professionnelles
Pour les agences immobilières, ce changement implique :
. La mise à jour des grilles tarifaires,
. La révision des mandats de gestion,
. Une adaptation des supports commerciaux et contrats,
. Une communication claire auprès des propriétaires et locataires.
Les professionnels devront également être en mesure d’expliquer le fondement de cette hausse, pour éviter toute confusion ou suspicion d’augmentation non justifiée.
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