Tiffany WILLM

Tiffany WILLM

Passionnée par l'immobilier et chargée de communication depuis des années

Sinimo est devenu en quelques années l’une des applications juridiques les plus recommandées par les pros de l’immobilier ! En tant qu’agent immobilier vous vous intéressez certainement aux applications du moment, que vous soyez ou non déjà équipé pour vos contrats immobiliers ! La curiosité n’est pas un vilain défaut, au contraire elle est source d’innovation ! 

Les charges ne cessent d'augmenter depuis le début de la guerre en Ukraine, et ce n'est pas fini. Si l'alimentation, l’électricité ou encore l'essence sont touchées, c'est également le cas de l'immobilier. Un coût difficile à supporter pour les propriétaires. En effet, après une augmentation importante (3,4%) cette année, la taxe foncière augmentera encore plus en 2023.

Il est important de rappeler que la taxe foncière concerne, à l'exception de quelques situations bien spécifiques (être bénéficiaire de l'AAH, être titulaire de l'ASPA ou de l'ASI etc), tous les propriétaires de biens immobiliers. Que cela soit des biens personnels, des biens ensuite proposés à la location ou des établissements publics. C'est une augmentation inédite qui a lieu en ce moment puisque, si les valeurs locatives des commerciaux ont été revues en 2018, il n'y a pas eu d'augmentation pour les logements depuis presque 50 ans.

La date limite de paiement a été fixée cette année au 17 octobre pour les contribuables non mensualisés.

Mais alors comment est calculée cette taxe et pourquoi les collectivités jouent un rôle important dans son augmentation ?

Le montant de la taxe foncière est calculé sur la valeur locative cadastrale du bien (loyer présumé si le bien était loué) sur laquelle est appliqué un abattement de 50% pour tenir compte des frais supportés par les propriétaires, et le taux de taxe foncière voté par la collectivité. Tout cela sur une base locative cadastrale de 3.4%.

Le montant dépend de la situation du propriétaire au 1er janvier de l'année d'imposition, même si le bien a été vendu en cours d'année.

L'augmentation de la taxe foncière augmente donc en fonction des villes et des collectivités : Strasbourg est passée de 1.15% en 2021 à 4.60% en 2022. La mairie de Marseille a mis en place une augmentation de 14%. D'autres villes sont concernées par de fortes augmentations.

Une hausse d'au moins 6% en 2023 !

Toujours à cause de l'inflation et donc de l'augmentation des bases locatives cadastrales, la taxe foncière pourrait augmenter entre 6 et 7% l'année prochaine, une très mauvaise nouvelle pour les propriétaires ou les futurs candidats à la propriété.

Si les bases cadastrales sont revalorisées automatiquement, c'est la taxe foncière d'environ 30 millions de propriétaires qui va augmenter cette année.

De plus, à l'augmentation de la taxe foncière s'accompagnent généralement la taxe d'habitation sur les résidences secondaires et la taxe d'enlèvement des ordures ménagères.

Des mesures pour plafonner cette hausse ?

Il est possible que le Parlement puisse mettre en place un certain nombre de mesures pour plafonner cette taxe, mais rien n'a été annoncé pour le moment.

La majorité pourrait proposer un plafonnement à 3.5%, donc bien en dessous de l'inflation. La question devrait cependant se trouver au centre du projet de loi de finances, qui sera mis en avant prochainement. Le mode de calcul des valeurs locatives évoluera en 2026, en prenant compte les loyers pratiqués en 2023. Ces valeurs sont actuellement basées sur les loyers pratiqués en 1970. De nombreux changements à venir dans les prochaines années.

Votre portefeuille mandat fait peine à voir ? Il est temps de le redynamiser. Les vacances sont bel et bien terminées ! Vous avez 2 min ? Lisez cet article et vous pourriez bien faire le plein de mandats.

De plus en plus de chefs d’entreprise témoignent de leurs préoccupations à trouver des salariés. Pourtant, le taux de chômage continue de grimper, mais nombreuses sont les sociétés qui doivent affronter des difficultés de recrutement. 57 % d’entre elles ont même prévu d’anticiper cette pénurie de candidats. Plus de 800 000 offres d’embauche n’ont d’ailleurs pas été pourvues sur le pôle emploi en 2021. L’une des raisons de ces difficultés de recrutement est la hausse des prix de l’immobilier selon les déclarations du président du service « Action Logement », Bruno Arcadipane, lors d’une interview qu’il a donnée à l’AFP récemment.

 

La mobilité au cœur des difficultés de recrutement

Bruno Arcadipane évoque la corrélation entre les coûts de l’immobilier et la crise que rencontrent les chefs d’entreprise concernant le recrutement. Les salariés se basent en effet sur la proximité du lieu de travail et l’emplacement de leur logement avant de postuler à une offre d’emploi. La mobilité devient le centre de débat chez les dirigeants qui ont de plus en plus du mal à trouver de nouveaux collaborateurs. Ces derniers acceptent de travailler au sein d’une entreprise s’ils peuvent trouver un logement à proximité.

Les conditions d’obtention de prêts immobiliers ne cessent cependant de se resserrer. De plus, le nombre de dossiers refusés pour la construction neuve continue d’augmenter, alors que les besoins sont importants. L’organisme « Action Logement » a même octroyé près de 222 000 aides dédiées à la mobilité, 227 000 passeports pour les jeunes diplômés et pour les salariés qui touchent 1 500 euros par mois.

 

Quels sont les secteurs les plus touchés ?

Les difficultés de recrutement touchent tous les secteurs. Près d’une entreprise sur deux a du mal à recruter.

Les services sont les secteurs les plus touchés par ce problème, notamment la restauration et l’hôtellerie. La plupart des secteurs n’arrivent plus à recruter des collaborateurs. Certaines entreprises décident de changer de voie, non seulement avec le contexte sanitaire, mais aussi à cause de la hausse des loyers et des prix d’achat des logements.

L’industrie compte près de 70 000 postes non pourvus. Les tensions qui ont débuté en 1980 perdurent jusqu’à maintenant, et la crise ne cesse de s’aggraver.

En plus du salaire moins élevé, la mobilité constitue également un réel blocage dans ce domaine. Le travail peut continuer le soir, les week-ends et les jours fériés, alors que les conditions de mobilité sont assez compliquées.

Plusieurs milliers de postes n’ont aucun preneur dans l’éducation publique et privée. L’éducation nationale a même prévu une augmentation de salaire pour les enseignants.

La mobilité du travail constitue un véritable blocage dans le domaine du social et du soin. La crise sanitaire complique davantage la situation, car ce sont les professionnels qui se trouvent « en première ligne » à chaque complication de la maladie.

 

Quels sont les territoires qui souffrent le plus des difficultés de recrutement ?

La plupart des territoires français sont touchés par cette grande pénurie. Les entreprises situées dans la PACA et en Île-de-France en souffrent le plus. Cette situation tend à s’étendre dans d’autres zones géographiques. Le niveau de difficulté est plus palpable à la frontière luxembourgeoise, à Thionville et dans le pays de Gex (à proximité de la frontière suisse). Le zoo de Beauval en Loir-et-Cher a dû édifier une résidence à Saint-Aignan pour héberger les saisonniers.

L’intervention du service « Action Logement » limite un peu l’impact des difficultés de recrutement chez les entreprises, mais cela ne suffit pas à y faire face.

L’organisme a prévu de mettre en place d’autres résidences pour les jeunes, même si cela ne suffit pas à éradiquer le problème.

On aurait jamais imaginé réaliser un état des lieux sur mobile il y a quelques années. Pourtant, aujourd’hui la question ne choque pas, tant le mobile est devenu un outil polyvalent : peut-on obtenir des états des lieux de qualité professionnelle depuis un smartphone ? Flash-Immo répond à cette question.

Le « non », voilà un grand classique pour tous les agents immobiliers de France et de Navarre. Qui n’a jamais été confronté à un client qui dit « non » ? Le « non » représente la plus grosse crainte du commercial en rendez-vous mandat. Pourtant il est possible de l’éviter grâce à la méthode de l’entonnoir. Sinimo, l’application juridique qui accompagne les professionnels de l’immobilier au quotidien vous explique cette méthode en 5 étapes voire 6 puisque vous signerez forcément votre mandat via Sinimo. 

La méthode miracle pour signer des mandats, cela ne fait aucun doute, elle ne change pas. Le marché se rétracte (la FNAIM annonce -15% de transactions au 1er semestre 2022) et nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir rentrer du mandat. Si il y avait une recette, une formule magique, elle serait précieusement conservée dans un coffre. Il s’agit ici de changer la plomb en or ou plutôt la Pierre en Argent. Un fantasme vieux comme le monde.

Acheter un appartement ou une maison est une étape de vie qui nécessite un investissement conséquent. Les futurs acquéreurs doivent préciser leurs critères de recherche mais aussi définir un budget. De quelles ressources disposent-ils ? Combien peuvent-ils emprunter ? Ils s'adressent alors à un organisme bancaire pour compléter leur apport (s'ils en ont) et pour obtenir un prêt. Dans certains cas, l'établissement prêteur donne une réponse négative pour plusieurs raisons dont les plus fréquentes sont :

  • le taux d'endettement est supérieur à 33% ce qui signifie que le futur acheteur n'a pas les moyens de s'offrir le bien envisagé ;
  • il a souscrit d'autres emprunts toujours en cours, ce qui rend le remboursement risqué pour l'organisme bancaire ;
  • le compte de l'intéressé est souvent débiteur et a connu des incidents.

Mais il existe également un autre motif de refus : le taux annuel effectif global (TAEG) de l'emprunt dépasse le taux d'usure !

Le taux d'usure, facteur de blocage

Le taux d'usure est déterminé par la Banque de France à la fin de chaque trimestre. Il a été créé pour protéger ceux qui empruntent. Il empêche les organismes bancaires de pratiquer des taux exorbitants Aujourd'hui, dans un contexte économique européen, les taux des emprunts augmentent. L'inflation, l'augmentation des taux d'intérêts des emprunts de l'État français entraînent une augmentation rapide des taux d'emprunts (plus rapide que l'augmentation du taux d'usure).

La mise à jour trimestrielle du taux d'usure en fait un paramètre déconnecté de la réalité.

Aussi un prêt immobilier peut il être refusé pour un dépassement du taux d'usure.

Les solutions à proposer au futur acquéreur

La recherche de prêt à taux le plus bas

Le futur acquéreur s'adresse le plus souvent à la banque où sont domiciliés son ou ses comptes bancaires. Cependant, la recherche de prêt à taux le plus bas auprès d'autres organismes permet de les mettre en concurrence et au final, de pouvoir négocier avec sa banque tout en mettant toutes les chances de son coté pour que le prêt soit accepté. Il est possible d'utiliser sur internet un comparateur de taux immobiliers mais aussi de contacter un courtier. Ce dernier plus compétent conseille sur la durée du prêt à solliciter, le montant des mensualités et le calcul du TAEG. Différentes simulations permettent de faire des économies et de choisir ainsi parmi plusieurs établissements parmi les mieux placés.

Négociation de l'assurance emprunteur et des frais de dossier

L'assurance emprunteur constitue un poids considérable qui atteint parfois le montant total des intérêts.

De même, les frais de dossier sont facilement négociables si le taux d'usure est dépassé.

Il ne faut pas hésiter à faire jouer la concurrence entre les banques sur ces deux items.

Faire varier son apport personnel à la hausse

Si l'apport personnel augmente, le montant de l'emprunt diminue ainsi que le taux d'usure.

Il est alors opportun de considérer son épargne d'un autre œil et de mobiliser ses économies personnelles. Cela peut être compliqué si la situation financière est difficile.

Emprunter à deux

C'est une solution pour que chacun prenne à son compte un pourcentage de l'emprunt. En diminuant le capital emprunté, on réduit le risque d'atteindre le taux d'usure.

Des propositions actuelles souhaitent faire évoluer le mode de calcul du taux d'usure afin que son dépassement ne constitue plus un blocage à l'obtention d'un prêt immobilier. Mais dans l'attente, les solutions ci-dessus sont combinables et méritent d'être étudiées minutieusement.

 

7 ans de prison, 75 000 euros d’amende, voilà ce que vous risquez si le site internet de votre agence ne comporte pas certaines mentions obligatoires. Les contrôles effectués par la répression des fraudes sont nombreux, notamment en ce qui concerne le respect de la réglementation des sites internet. Mieux vaut donc vérifier qu’elles soient correctement renseignées !