Tiffany WILLM

Tiffany WILLM

Passionnée par l'immobilier et chargée de communication depuis des années

Instagram, réseau social en puissance, est devenu un indispensable de votre stratégie marketing ! En 2021, ce sont pas moins de 24 millions d'utilisateurs en France. Comment tirer profit de ce nouveau canal pour promouvoir votre marque et capter des mandats qualifiés ? Découvrez la réponse dans cet article.

 

En ces temps de crise écologique généralisée, il est fort probable que des propriétaires viennent vous voir pour vous faire part de ce dilemme. « Je souhaite rénover mon bien immobilier pour qu’il consomme moins d’énergie… Mais je n’ai pas les moyens, ou je ne sais pas comment m’y prendre. Puis-je bénéficier d’une quelconque aide ? »

En tant qu’agent immobilier, il est même possible qu’on vous ait déjà posé cette question, et que, sur le coup, vous n’ayez pas su quoi répondre. Bonne nouvelle : depuis peu, il y a du changement dans le domaine de l’aide à la rénovation énergétique pour les propriétaires immobiliers. MaPrimeRénov’, ça vous dit quelque chose ?

MaPrimeRénov, un dispositif en place depuis 2020… Mais pas pour tout le monde

Le dispositif MaPrimeRénov’ existe depuis 2020. Il résulte de la fusion entre le CITE (Crédit d’Impôt pour la Transition Écologique) et les aides fournies par l’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat).

À l’origine, cette aide n’était destinée qu’aux propriétaires les plus modestes. Mais, comme nous allons le voir, les paramètres d’éligibilité viennent d’être modifiés.

Le but de MaPrimeRénov’ ? Il est double. D’une part, permettre aux habitants du logement concerné de jouir d’un plus grand confort ; d’autre part, leur permettre de réduire leur consommation d’énergie en vivant dans un logement mieux isolé. L’objectif revendiqué étant, bien entendu, de participer à lutter contre le dérèglement climatique. Or, ce dispositif a été étendu en 2021 : désormais, tous les propriétaires d’un bien immobilier sont éligibles.

MaPrimeRénov’, comment ça marche ?

Le changement a été mis en place tout récemment : depuis le mois de juillet 2021, n’importe quel propriétaire, qu’il soit habitant ou bâilleur, que ses revenus soient modestes ou pas, peut faire une demande pour bénéficier de l’aide MaPrimeRénov’. Pour cela, il suffit de se rendre sur le site https://www.maprimerenov.gouv.fr et de fournir les informations demandées.

Sachant que ce dispositif a déjà fait l’objet de 190.000 demandes en 2020, il est fort possible qu’il intéresse certains de vos clients. Bon à savoir : si les travaux de rénovation de vos clients ont débuté en octobre 2020 au plus tôt, ils peuvent même faire une demande d’aide rétroactive.

Jusqu’à 500.000 propriétaires concernés chaque année

L’objectif visé par le gouvernement avec MaPrimeRénov’ ? Aider entre 400.000 et 500.000 propriétaires à rénover leur logement chaque année. Pour cela, le dispositif s’est vu doter d’une enveloppe de deux milliards d’euros pour les seules années 2021 et 2022.

Désormais, avec MaPrimeRénov’, les propriétaires peuvent bénéficier de différents bonus. C’est le cas si les rénovations permettent de sortir leur logement de la catégorie dite « passoire thermique » (étiquette F ou G), mais aussi pour ceux qui atteignent la catégorie A ou B grâce aux dits-travaux.

Quels critères sont pris en compte dans MaPrimeRénov’ ?

Comment savoir si tel ou tel propriétaire aura le droit à cette aide MaPrimeRénov’ ? Comme nous vous le disions un peu plus tôt, tout le monde est concerné. Sachez cependant que trois catégories de critères rentrent en compte. Premièrement, la région : le logement concerné se situe-t-il en Île-de-France, ou ailleurs ? Deuxièmement, la composition du foyer. Troisièmement, le revenu fiscal de référence.

Après étude de ces différents critères, les postulants sont rangés dans l’une des quatre catégories suivantes. La catégorie « Bleue » concerne les propriétaires dont les revenus sont extrêmement modestes ; la catégorie « Jaune » concerne ceux dont les revenus sont un peu moins modestes que les « Bleus » ; la « Violette », elle, est destinée aux revenus moyens, et la « Rose », aux revenus les plus élevés. Chacune de ces catégories a le droit a une prime adaptée. Quant aux copropriétés, elles peuvent, elles aussi, bénéficier d’une prime spécialement pensée pour elles.

 

Agences éco-responsables ? Et si vous optiez pour Sinimo, l'application verte pour créer et faire signer électroniquement tous vos contrats immobiliers ! Démo ICI

Pour des milliers d’agents immobiliers en France, la rentrée c’est maintenant ! Hé oui, les vacances s’achèvent et votre entreprise aussi doit sortir de son silence estival. Alors pour démarrer du bon pied voici un tour d’horizon des quelques conseils et actions à mettre en place pour augmenter votre chiffre d’affaires d’ici à la fin de l’année.

Il faut parfois 5, 10 voire 15 rendez-vous « mandats » différents avant de signer réellement le contrat tant espéré : le mandat exclusif qui vous garantira une belle commission.

Bien souvent, certains prospects vous convoqueront pour se renseigner sur du moyen - long terme. Or pour perdurer sur le marché des professionnels de l’immobilier, vous devez impérativement avoir un portefeuille de biens conséquents à exposer à vos clients. Pour y parvenir, la solution est simple : doubler vos rdv mandats. On vous explique ici comment :

En tant qu’agent immobilier, pouvez-vous exiger le versement d’une commission après avoir été évincé de la transaction par le vendeur ? Dans un arrêt du 1er juin 2021, la Cour d’appel de Chambéry condamne un propriétaire au règlement de frais d’honoraires suite à une vente conclue directement avec l’acheteur. Cette décision, rendue dans le cadre d’un mandat non-exclusif, vient préciser les conditions et les limites du droit à rémunération de l’agent évincé.

Connaissez-vous la valeur de la promesse de vente ? Elle engage désormais le vendeur, dès sa signature. Cela n'a, cependant, pas toujours été le cas.

On la promet souvent aux conseillers, on leur vend aussi à grand renfort de promesses sur les réseaux sociaux. La recette miracle pour réussir en Immobilier existe-t-elle? En un sens oui. Nous avons demandé à Stéphane Escobossa, DG du réseau de mandataires spécialistes en immobilier, Dr House Immo son avis sur la question.

"Depuis la création du réseau en 2013, nous avons un turn-over très faible, mais des conseillers ont connu des fortunes diverses. Notre réseau est dédié aux conseillers expérimentés, donc on a relativement peu de surprises, mais il est évident que certains s’essoufflent, d’autres se lassent ou bien ont besoin d’un coup de pouce pour rebondir. Avec toute l’expérience accumulée, on peut dessiner les contours d’un ensemble de pièges à éviter. La lassitude vient souvent d’un manque de nouveauté.

Avec l’arrivée de la formation obligatoire dans le cadre de la loi ALUR, les conseillers ont la possibilité de déployer un éventail assez large de compétences. Le viager, le neuf, les commerces… C’est aussi une solution pour durer sans risquer de s’ennuyer. Notre partenaire, l’organisme de formation Immo Academy propose des solutions pertinentes pour les conseillers en immobilier.

Bien sur, il y a ceux qui ne sont pas fait pour ce métier. Ça peut marcher un temps, mais si on n’aime pas le contact, ou si on n’a pas d’empathie… On ne pourra pas aller longtemps contre nature."

Les 3 clefs pour réussir en tant que conseiller

"C’est un exercice délicat de lister 3 clefs, mais si cela peut en aider certains, je vais essayer de synthétiser l’expérience au sein de Dr House Immo. Je place le travail en premier lieu. Le bon travail paye toujours. C’est une constante quel que soit le domaine, c’est ce que le laboureur de La Fontaine enseignait à ses enfants déjà à l’époque.

Ensuite il faut de la curiosité, un conseiller qui ne veut pas s’intéresser à l’informatique ou bien aux réseaux sociaux se tire une balle dans le pied. On est en 2021, on ne peut pas faire de l’immobilier comme quand j’ai commencé au début des années 2000.

Il faut se former et prendre du plaisir à le faire. Enfin, il faut avoir le sens du partage, et l’esprit d’équipe. Cela peut surprendre dans un univers où les conseillers sont indépendants. Mais l’intercabinet, la collaboration avec le réseau, avec les autres conseillers… C’est essentiel. Nous avons un but qui est de répondre aux attentes de nos clients. Comme le dit souvent notre coach Dominique Piredda : «seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin». C’est aussi un bon moyen de redorer le blason de la profession en donnant l’image d’une corporation orientée vers la satisfaction client."

 

 

Travail, Curiosité et Sens du partage

"L’immobilier est une école d’humilité. On apprend chaque jour, on découvre de nouvelles choses. C’est une des choses qui me plaît le plus dans ce métier. Alors humblement, je livre ces 3 clefs, mais je suis conscient que la recette miracle n’existe pas. On ne fait pas de l’immobilier à Brest comme à Strasbourg ou à Cayenne. C’est pourquoi au sein du réseau Dr House Immo on tente de répondre aux besoins de chacun.

Si vous êtes un professionnel expérimenté, je suis curieux d’avoir votre vision de la chose. Appelons nous pour en discuter !"

 

Entre gain de temps, productivité et sécurité, on vous explique dans cet article comment simplifier le parcours locataire et pourquoi..

222, est-ce un numéro de la chance... Oui, si l'on est propriétaire immobilier, ou en passe de le devenir, d'un bien destiné à la location et situé dans le centre ville de l'une de ces « 222 » cités moyennes de toutes régions, éligibles à des aides pour travaux de rénovation.

Aides Action Cœur de Ville : de quoi s'agit-il ?

Mise en place en janvier 2019, ce dispositif vise plusieurs objectifs, dynamiser les centres villes en les rendant plus attractifs, à la fois sur le plan environnemental, architectural et celui de la qualité de la vie, en augmentant l'offre locative pour les salariés de la région concernée. Financé grâce à la « PEEC » (Participation des Employeurs à l’Effort de Construction) et en partenariat avec « Action Logement », l’Anah pour l’habitat et la Banque des Territoires pour les commerces, les fonds mis à disposition vont représenter la somme de 5 milliards d'euros sur 5 ans.

Pour les propriétaires intéressés, les financements de travaux pourront être une subvention allant jusqu'à 30% du montant des travaux, voire 50% pour des travaux de nature particulière, et un prêt d'une durée de 20 ans maximale assorti d'un taux de 0,25%.

Ces financements sont néanmoins contingentés à des plafonds, 1000 euros le m2 pouvant être poussés à 1500 euros en cas de chantier compliqué ou exceptionnel. De plus, il est obligatoire que la rénovation envisagée concerne la totalité du bien (hormis le rez-de-chaussée s’il abrite un commerce indépendant), que cela soit pour un bien dont on est déjà propriétaire, ou pour une nouvelle acquisition. Toutes les régions sont concernées, y compris les DOM-TOM, ce qui représente 20 millions d'habitants, le quart de la population française.

Mise en œuvre de la procédure.

Afin de faciliter les démarches, deux guichets sont disponibles pour les propriétaires candidats : la mairie de la ville concernée et/ou la délégation régionale d’Action Logement.

Le propriétaire devra présenter un certain nombre de documents, les caractéristiques du bien, un état des travaux envisagés avec devis détaillés, leur coût global, ainsi que le nombre des logements qui seront mis à disposition après rénovation. En outre, il pourra bénéficier d'une aide gratuite à la maîtrise d'ouvrage dispensée par Action Logement.

Les engagements du propriétaire.

Ce sont des engagements habituels que l'on retrouve dans bon nombre de dispositifs visant à augmenter l'offre locative.

Ainsi le propriétaire ayant bénéficié d'un financement devra louer le ou les logements pour une durée de 9 ans et le montant des loyers des 2/3 sera plafonné selon le conventionnement social Anah.

Ce même pourcentage s'appliquera à une réservation de logements préemptés par Action Logement qui proposera au propriétaire des locataires salariés à titre d'un logement principal, mais celui-ci gardera la possibilité du choix final parmi ces propositions.

Intérêt de ce dispositif.

Outre le fait, pour un propriétaire, de participer à une action citoyenne visant à dynamiser un centre-ville d'une ville moyenne en augmentant l'offre locative dans un esprit de diversification sociale, le rendement financier prévisible se situe entre 5 et 7%, en ayant pu remettre à neuf dans des conditions financières particulièrement avantageuses des biens vétustes, souvent acquis à des prix très en dessous de ceux du marché du neuf. De plus, le fait que Action Logement propose des locataires solvables permet de gagner du temps sur la mise en location des logements, donc des loyers perçus immédiatement. A cela peuvent s'ajouter les divers autres avantages fiscaux, ainsi que des incitations cumulables possibles, telles la loi Denormandie, la loi Malraux, ou même le déficit foncier.

Dans le cadre de l'achat d'un immeuble de rapport, ce dispositif, en le combinant avec les autres incitations ou lois visées plus haut, en terme de constitution d'un patrimoine immobilier et de rendement net, devient un vrai outil, particulièrement performant. Pour ceux qui craignent les impayés de loyer et les procédures qui vont avec, la garantie Visale, ainsi que le pack de sécurisation « Louer pour l'Emploi » sont applicables. A la fin de la période de 9 ans, le propriétaire devient totalement libre de tous engagements.

Tous les types de propriétaires éligibles.

Ce dispositif est ouvert à tous les propriétaires et investisseurs, sans obligation de résidence dans la ville en question.

En outre, il peut être actionné, comme déjà indiqué, dans le cadre d'une nouvelle acquisition. Son statut juridique ne peut pas non plus être un frein. Ainsi, il peut agir en nom propre, dans le cadre d'une SCI ou de toute autre structure juridique licite. Pour les primo accédant à un bien à destination locative, l'assistance à la maîtrise d'ouvrage peut être une aide très utile. Bref, tous les voyants sont au vert pour faciliter ces opérations de rénovation. Il faut vite en profiter car le dispositif "Action Cœur de Ville" prend fin en 2026.

 Les questions climatiques sont plus que jamais d'actualité avec les catastrophes naturelles, recensées aux quatre coins du globe, liées de loin ou de près au réchauffement climatique. La Convention citoyenne pour le climat a rendu les résultats de son travail à l'exécutif après 8 mois de concertation. Définitivement adoptée, par 233 voix contre 35, le 20 juillet 2021 par le pouvoir législatif après des débats souvent houleux, le projet de loi Climat et résilience comporte 300 articles. Ces derniers touchent et changent plusieurs aspects de nos vies. Quelles sont les informations essentielles à retenir en matière immobilière en rapport avec cette loi ?

Ce que dit la loi Climat et résilience à propos de l'immobilier

La loi Climat et résilience prévoit toute une série de mesures pour accroitre l'efficacité énergétique des logements et en parallèle de supprimer à terme les passoires thermiques.

Passoires thermiques

Cette nouvelle loi vise particulièrement les logements ayant une consommation excessive de chauffage ou de climatisation.

Ces maisons, étiquetées F, G ou E dans le diagnostic de performance énergétique, sont dans le viseur de la loi Climat, car elles représentent une part importante du bilan carbone de la France.

Des mesures coercitives visent particulièrement les propriétaires de ces passoires thermiques. Ceux-ci ne pourront plus augmenter le prix de leur location qu'après une remise aux normes en termes énergétiques, et ce dès 2023.

En outre, les passoires thermiques, qui concernent plus de 5 millions de maisons en France métropolitaine, les moins bien isolées (classées G) ne pourront plus être mises en location à partir de 2025. Les maisons classées F, quant à elles, seront concernées par ces mesures à partir de 2028. Enfin les maisons classées E entreront dans cette liste dès 2034 et seront interdites à la location. Ainsi, les législateurs renforcent les droits des locataires en considérant ces types de logements comme indécents. Par conséquent, les locataires pourront exiger des remises aux normes auprès des propriétaires.

Ventes et aides de l'État en matière de rénovation

Les ventes de maison en monopropriété ne sont pas en reste par rapport à cette loi. En effet, les maisons classées D jusqu'à G feront l'objet d'un audit énergétique, avec proposition de rénovation, avant leurs mises en vente, et ce dès 2022 pour celles classées F et G. Idem pour les maisons classées E à partir de 2025 et 2034 pour les classées D.

La loi climat et résilience prévoit aussi des aides aux ménages pour leurs restes à charge dans le cadre des travaux de rénovation. Cette disposition s'applique à tous les ménages, et même à ceux aux revenus les plus modestes. Les prêts y afférents seront garantis par l'État. En outre, dans le cadre des immeubles en copropriété, les syndicats de propriétaires seront dans l'obligation de définir un plan pluriannuel de rénovation énergétique.

Artificialisation du sol

Cette partie de la construction immobilière est particulièrement visée par la loi climat et résilience. En effet, celle-ci est considérée comme étant la principale actrice du réchauffement climatique ainsi que de la perte en ressource en sol et des érosions. À cet égard, la loi prévoit de diviser par deux la cadence d'artificialisation des sols d'ici à 2030 et d'y mettre fin en 2050.

La création de centres commerciaux, une des sources importantes d'artificialisation, est particulièrement dans le viseur de la loi et a fait l'objet d'un principe général de droit.

 

L'impact de la loi Climat et résilience sur le mode de vie des hommes

Pour rappel, ce projet de loi climat et résilience traduit une partie des 146 propositions de la Convention Citoyenne pour le climat, dont la finalité initiale est de réduire de -40 % les émissions de gaz à effet de serre de la France d'ici 2030. Cependant, jugé trop frileux par les ONG et l'opposition, l'objectif global de la loi a été finalement aligné à celui de l'Europe, c'est-à-dire de diminuer de -55 % les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030.

Ce projet de loi s'est inspiré des 5 thématiques liées à la vie domestique et professionnelle. Il fut discuté lors de la Convention citoyenne pour le climat. Les thématiques sont : les questions liées processus de travail et aux modes de production, le transport, la consommation, le logement ainsi que la nourriture. Ce texte de loi prévoit aussi des sanctions plus contraignantes en cas d'atteintes à l'environnement.

Consommation et alimentation

La loi Climat et résilience prévoit plusieurs dispositions pour changer les habitudes de consommation jugées trop polluantes. En premier lieu, ces dispositions obligent les industriels à élargir le champ d'utilisation des étiquettes environnementales. Ensuite, elle prévoit d'interdire les publicités pour les produits issus des énergies fossiles d'ici 2022, sur les voitures jugées trop polluantes d'ici 2028 ainsi que la fin des avions publicitaires d'ici 2022.

Les publicitaires sont tenus, à partir de cette loi, d'afficher l'impact écologique des produits qu'ils vantent.

Enfin, les cantines scolaires, universitaires, publiques et privées seront tenues d'ici 2023 de proposer quotidiennement des menus végétariens.

Processus de production et de travail.

Sur cette thématique, les objectifs de la loi climat et résilience vont de pair avec la politique globale de l'État en matière de développement des énergies renouvelables et de protection de la biodiversité. Dans les processus de production, la fabrication des pièces détachées aura une place plus importante afin de répondre aux besoins de réparer plutôt que de remplacer un produit. De plus, une batterie de mesure est prévue pour protéger l'environnement en matière d'extraction minière, dont le code y afférent a été reformé.

Enfin, l'utilisation des énergies renouvelables sera étendue. La programmation pluriannuelle de l'énergie qui doit permettre à la France de diminuer son impact carbone sera déclinée au niveau des régions. À cet égard, l'installation des panneaux solaires et des toits végétalisés sera obligatoire pour les centres commerciaux, les immeubles servant de bureaux ainsi que les parkings.

Les moyens de transport.

Un arsenal de mesures est prévu par la loi Climat et résilience pour réduire drastiquement les émissions polluantes liées aux modes de déplacement. À cet effet, elle prévoit la création des Zones à Faibles Emissions (ZFE). Celles-ci concerneront les 10 agglomérations les plus polluantes. Ces interdictions entreront progressivement en vigueur en 2023 et concerneront les voitures ayant des vignettes Crit'air 5, 4 et 3. Les villes de plus de 150 000 habitants, où les voitures classées anciennes seront interdites de circulation, sont également concernées par ces ZFE.

En outre, les autorités régionales sont tenues par la loi de favoriser les transports ferroviaires dans leurs circonscriptions en proposant des prix attractifs aux voyageurs. À ce titre, les vols régionaux domestiques seront interdits si des alternatives de transports ferroviaires sont possibles. D'autres mesures liées aux transports des personnes et des marchandises viennent compléter cet arsenal juridique pour limiter les émissions polluantes comme l'interdiction de vendre des voitures polluantes à partir de 2030.