Tiffany WILLM

Tiffany WILLM

Passionnée par l'immobilier et chargée de communication depuis des années

Plusieurs modifications au système de cautionnement entreront en vigueur dès 2022, suite à une récente ordonnance (parue le 15 sept 2021). Professionnels de l’immobilier ? Cet article vous détaille les changements principaux à venir en matière de baux immobiliers.

 

Un client immobilier ne sera jamais acquis éternellement…Une fois un projet immobilier finalisé, votre client n’aura plus forcément besoin de vos services et il vous faudra trouver d’autres clients !  La prospection est donc indispensable mais elle a tendance à décourager nombre de professionnels de l’immobilier qui s’y cassent les dents..Et pourtant, certains excellent en la matière !

On connaît tous Valérie Damidot, la célèbre animatrice de télévision, pour ses émissions et son franc-parler. Elle est depuis quelques semaines l’égérie du réseau de mandataires spécialistes en immobilier Dr House Immo. En effet, elle a choisi de travailler avec le réseau dans le cadre d’une campagne de notoriété en télé que l’on peut retrouver sur TF1 et sur BFM pendant les mois de novembre et décembre. On en a parlé avec les fondateurs du réseau.

 

Découvrez le spot télé de Dr House Immo ICI

 

Communiquer pour donner une bonne image de la profession

En formalisant un accord pour deux ans avec Valérie, on a avant tout choisi de s’engager mutuellement sur le long terme. C’est une personnalité très sympathique et très professionnelle. Nous partageons avec elle des valeurs de transparence et de convivialité. C’est également une personnalité qui est très appréciée des français parce qu’elle est naturelle. Aussi, son engagement aux côtés d’un réseau de mandataires va mettre en lumière tout un pan de la profession. Les mandataires ne sont pas encore très bien identifiés en France. Les particuliers ne les distinguent pas vraiment des agences. En choisissant d’associer une personnalité au réseau Dr House Immo, nous avons souhaité mettre en lumière tous les mandataires en France qui réalisent un excellent travail au quotidien dans l’accompagnement de leurs clients.

 

Un spot efficace pour un réseau de spécialistes

C’est un vrai conseiller immobilier qui joue le rôle du professionnel. Pascal Husnot, conseiller immobilier dans le département de la Loire Atlantique s’est proposé de lui-même quand il a su qu’un spot télé allait être réalisé. C’est une idée qui nous a tout de suite séduit, plutôt que d’avoir un acteur qui prétend être conseiller immobilier. Cela nous paraissait légitime. Enfin, on a souhaité faire passer un message d’efficacité. Il faut que les clients comprennent que nous oeuvrons à leurs côtés. Un conseiller Immobilier est là pour faire gagner du temps à ses clients.

Chez Dr House Immo, nos conseillers perçoivent une rémunération de 85% sur leurs honoraires.

C’est aussi une façon de valoriser la qualité du travail qu’ils réalisent sur le terrain. Et à en juger par les avis élogieux laissés sur notre site, les conseillers du réseau font bien mieux que de simplement répondre aux attentes de leurs clients.

 

Un partenariat naturel

Alors pourquoi s’associer à une personnalité ? Parce que nous véhiculons un message à destination du grand public. Il ne s’agit pas là de faire une campagne pour recruter des agents commerciaux, mais bien d’un spot qui vante les qualités de conseil et d’accompagnement des conseillers du réseau. En travaillant avec une personne comme Valérie Damidot, nous confortons notre message pour que la profession, dans son intégralité, soit écoutée par le plus grand nombre. Un professionnel de l’immobilier va connaître son métier et apporter une valeur ajoutée au projet immobilier de chacun. C’est bien là que nous souhaitons insister. Comme le dit le conseiller à la fin du spot, « nous c’est l’immo », sous entendu à chacun son expertise !

Depuis la réforme du diagnostic de performance énergétique (DPE) applicable depuis le 1er juillet 2021, de nombreuses anomalies ont été constatées ainsi qu’une augmentation anormale des logements classés énergivores ! Le nouveau DPE a donc été suspendu durant le mois d’octobre afin d’ajuster la nouvelle méthode de calcul et améliorer sa fiabilité. En effet, le DPE est désormais opposable juridiquement et peut engager la responsabilité du diagnostiqueur en cas d’erreur d’estimation...Explications.


L’opposabilité du nouveau DPE

 
Depuis 2006, le DPE est obligatoire en cas de vente ou de location d’un bien immobilier. Il doit être établi par un professionnel certifié et reste valable pendant 10 ans. Il permet ainsi de connaître la consommation annuelle en énergie au sein du logement, ainsi que son taux d'émission de gaz à effet de serre. Afin de gagner en lisibilité et en fiabilité, le DPE a fait l’objet d’une refonte prévue par la loi ELAN de 2018.

En vigueur depuis le 1er juillet 2021, le nouveau DPE évalue la performance énergétique de l’immeuble en appliquant la méthode de calcul de consommation conventionnelle (3CL). Celle-ci se base sur une utilisation standardisée du logement en fonction de ses caractéristiques intrinsèques : qualité de l’isolation, surface habitable, équipements, système de chauffage, de ventilation…
 
L’usage et les habitudes des occupants ne peuvent donc plus être pris en compte (ancienne méthode sur factures).

La généralisation de la méthode conventionnelle a néanmoins conduit à des anomalies et à la multiplication des biens classées F ou G.
 
Le nombre d'habitations qualifiées de passoires thermiques a ainsi doublé en à peine trois mois, en particulier pour les immeubles construits avant 1975. Face à cette situation impactant sévèrement le secteur, le Gouvernement a autorisé la suspension du nouveau DPE jusqu’au 1er novembre 2021. Cette mesure a ainsi permis d’apporter les correctifs nécessaires aux logiciels intégrant la nouvelle méthode 3CL (arrêté du 8 octobre 2021).

La fiabilité du DPE est en effet essentielle puisqu'il est désormais juridiquement opposable, au même titre que les autres diagnostics techniques (plomb, amiante, termites…). Depuis le 1er juillet, l’acquéreur immobilier ou le locataire peut ainsi invoquer ou contester les informations contenues dans le certificat. En cas d’erreurs ou d’irrégularités, la responsabilité du propriétaire vendeur, du bailleur ou du diagnostiqueur peut donc directement être engagée.
 

La responsabilité du diagnostiqueur en cas de DPE erroné

 
Avant la réforme du DPE, ce document était annexé à l’acte de vente ou au contrat de location à titre indicatif. Il ne pouvait être utilisé par le preneur à bail ou l’acheteur immobilier, notamment pour obtenir une diminution du prix d’acquisition. Or, la loi ELAN permet aujourd’hui de se prévaloir du DPE, dont la portée juridique est ainsi reconnue (nouveaux articles L.271-4 et L.126-29 du Code de la construction et de l’habitation).

À ce titre, le bailleur ou le propriétaire engage sa responsabilité contractuelle à l’égard du locataire ou de l'acquéreur au titre de la transaction immobilière. En revanche, le diagnostiqueur reste exclu de l’opération, étant seulement lié au loueur ou au vendeur en vertu d’un contrat d’entreprise. Sa responsabilité peut toutefois être mise en cause sur le fondement délictuel voire pénal, notamment en cas d’atteinte à la sécurité ou à la santé des nouveaux occupants.
 
La responsabilité de l’opérateur DPE peut donc être retenue lorsque le diagnostic s’avère inexact ou irrégulier.
 
Le nouveau propriétaire ou locataire du bien pourra désormais prétendre à une indemnisation plus importante de son préjudice s’il prouve son lien de causalité avec la faute du technicien : prise en charge des travaux d‘isolation, remboursement du surplus de consommation en énergie, etc.

Le diagnostiqueur dispose toutefois d’un recours à l’encontre de son donneur d’ordre. C’est notamment le cas lorsque celui-ci dissimule ou transmet volontairement des informations erronées concernant le logement. L’intervenant peut également être exonéré de toute responsabilité s’il démontre que son erreur résulte d’une cause étrangère, tel qu’un dysfonctionnement technique lié à la modification des modalités de calcul.

Les 18 et 19 novembre prochains à Nice au Palais Nikaia aura lieu le Salon SOLUCOP pour les copropriétaires, administrateurs de biens et professionnels de l’immobilier. Après une année d’interruption forcée, avec annulation et déconvenues cet événement sera placé sous le signe des retrouvailles et promet encore une fois un record de fréquentation et des échanges constructifs.

 

Un événement qui fait chaque année carton plein

Chaque année (sauf période de confinement), cet événement réunit des milliers de visiteurs souhaitant s’informer sur les dernières innovations et s’impliquer encore davantage dans la gestion quotidienne de leurs biens immobiliers. La dernière édition  en 2019 avait recensée près de 2500 visiteurs et réunit une centaine d’exposants représentant plus de 40 métiers.

L’occasion de participer à des conférences enrichissantes sur l’évolution du domaine et découvrir les dernières innovations spécialement dédiées au secteur comme VILOGI & Me, une toute nouvelle application qui s’adresse aux copropriétaires, locataires et bailleurs. Nous avons rencontré Samuel Essaka Ekedi, directeur développement chez VILOGI qui prépare activement ses équipes à cet événement fort attendu où convivialité et échanges (réels !) seront au rendez-vous.

 

Zoom sur le futur coup de coeur SOLUCOP 2021 ?

Vous l’aurez compris, le salon SOLUCOP 2021 est un événement incontournable si vous souhaitez être plus performants dans la gestion de vos biens immobiliers et satisfaire encore davantage votre clientèle. Vitrine de savoir faire et d’innovation, VILOGI s’y retrouve forcément !

Si vous ne connaissez pas encore cette société, c’est le moment de la découvrir au stand N°B4. Les nouvelles fonctionnalités des logiciels « La Copropriété Digitale » et « La Gérance Mobile » y seront présentés.

Selon Samuel Essaka Ekedi « Les outils proposés par VILOGI font l’objet d’innovations régulières et nous sommes ravis de les faire découvrir aux professionnels de l’immobiliers, toujours en quête de rendement et de satisfaction clients. »

"La signature électronique fait partie de ces innovations pour tous nos logiciels, tout comme la toute nouvelle fonction « application d’états des lieux » intégrée à notre outil de gestion."

Application phare du moment, « VILOGI & Me » une toute nouvelle application B2B2C qui réinvente les relations professionnels / particuliers dans la gestion locative y sera  également présentée. Intégrée au logiciel « La Copropriété digitale », celle-ci vous permettra d’augmenter votre productivité de plus de 20%. N’hésitez pas à leur rendre visite, cette application qui couvre la gestion de copropriété et la gestion locative est une vraie pépite. Elle simplifie la gestion immobilière et permet de rendre les informations accessibles en temps réel aux bailleurs, locataires ET syndics de copropriétés !

Cette société qui pourrait bien être votre coup de coeur SOLUCOP a l’avantage de proposer des solutions technologiques au meilleur prix.

 

Les infos pour vous organiser

Le salon aura lieu sur deux jours :

  • Jeudi 18 novembre de 14h à 19h (ouverture dès 9h pour les professionnels de l’immobilier sur présentation d’un justificatif)
  • Vendredi 19 novembre – 9h00 à 17h30
  • Palais Nikaia, 163 Bd du Mercantour, Nice
  • Entrée gratuite mais il est fortement conseillé de se préinscrire sur www.solucop.com.
  • Parking des Pins gratuit pour les pré-inscrits
  • Pass sanitaire covid19 obligatoire
  • Retrouvez VILOGI stand n°B4

 

Quelques conférences intéressantes

  • « Rénovation énergétique des copropriétés et gaz verts » 14H15 le jeudi 18 novembre
  • "Sinistre en copropriété : des solutions pérennes par injection de résine expansive » 15H30 le jeudi 18 novembre
  • « La rénovation globale : pourquoi et comment se lancer » 10h30 le vendredi 19 novembre
  • « Loi « Climat et Résilience » du 22 août 2021 :  grands enjeux et nouvelles contraintes financières pour les copropriétaires. » 15h30 le vendredi 19 novembre
  • « Notifications électroniques en copropriété : application du décret du 2 juillet 2020. » 9h45 le vendredi 19 novembre

Les 18 et 19 novembre prochains à Nice au Palais Nikaia aura lieu le Salon SOLUCOP pour les copropriétaires, administrateurs de biens et professionnels de l’immobilier. Après une année d’interruption forcée, avec annulation et déconvenues cet événement sera placé sous le signe des retrouvailles et promet encore une fois un record de fréquentation et des échanges constructifs.

 

Un événement qui fait chaque année carton plein

Chaque année (sauf période de confinement), cet événement réunit des milliers de visiteurs souhaitant s’informer sur les dernières innovations et s’impliquer encore davantage dans la gestion quotidienne de leurs biens immobiliers. La dernière édition  en 2019 avait recensée près de 2500 visiteurs et réunit une centaine d’exposants représentant plus de 40 métiers.

L’occasion de participer à des conférences enrichissantes sur l’évolution du domaine et découvrir les dernières innovations spécialement dédiées au secteur comme VILOGI & Me, une toute nouvelle application qui s’adresse aux copropriétaires, locataires et bailleurs. Nous avons rencontré Samuel Essaka Ekedi, directeur développement chez VILOGI qui prépare activement ses équipes à cet événement fort attendu où convivialité et échanges (réels !) seront au rendez-vous.

 

Zoom sur le futur coup de coeur SOLUCOP 2021 ?

Vous l’aurez compris, le salon SOLUCOP 2021 est un événement incontournable si vous souhaitez être plus performants dans la gestion de vos biens immobiliers et satisfaire encore davantage votre clientèle. Vitrine de savoir faire et d’innovation, VILOGI s’y retrouve forcément !

Si vous ne connaissez pas encore cette société, c’est le moment de la découvrir au stand N°B4. Les nouvelles fonctionnalités des logiciels « La Copropriété Digitale » et « La Gérance Mobile » y seront présentés.

Selon Samuel Essaka Ekedi « Les outils proposés par VILOGI font l’objet d’innovations régulières et nous sommes ravis de les faire découvrir aux professionnels de l’immobiliers, toujours en quête de rendement et de satisfaction clients. »

"La signature électronique fait partie de ces innovations pour tous nos logiciels, tout comme la toute nouvelle fonction « application d’états des lieux » intégrée à notre outil de gestion."

Application phare du moment, « VILOGI & Me » une toute nouvelle application B2B2C qui réinvente les relations professionnels / particuliers dans la gestion locative y sera  également présentée. Intégrée au logiciel « La Copropriété digitale », celle-ci vous permettra d’augmenter votre productivité de plus de 20%. N’hésitez pas à leur rendre visite, cette application qui couvre la gestion de copropriété et la gestion locative est une vraie pépite. Elle simplifie la gestion immobilière et permet de rendre les informations accessibles en temps réel aux bailleurs, locataires ET syndics de copropriétés !

Cette société qui pourrait bien être votre coup de coeur SOLUCOP a l’avantage de proposer des solutions technologiques au meilleur prix.

 

Les infos pour vous organiser

Le salon aura lieu sur deux jours :

  • Jeudi 18 novembre de 14h à 19h (ouverture dès 9h pour les professionnels de l’immobilier sur présentation d’un justificatif)
  • Vendredi 19 novembre – 9h00 à 17h30
  • Palais Nikaia, 163 Bd du Mercantour, Nice
  • Entrée gratuite mais il est fortement conseillé de se préinscrire sur www.solucop.com.
  • Parking des Pins gratuit pour les pré-inscrits
  • Pass sanitaire covid19 obligatoire
  • Retrouvez VILOGI stand n°B4

 

Quelques conférences intéressantes

  • « Rénovation énergétique des copropriétés et gaz verts » 14H15 le jeudi 18 novembre
  • "Sinistre en copropriété : des solutions pérennes par injection de résine expansive » 15H30 le jeudi 18 novembre
  • « La rénovation globale : pourquoi et comment se lancer » 10h30 le vendredi 19 novembre
  • « Loi « Climat et Résilience » du 22 août 2021 :  grands enjeux et nouvelles contraintes financières pour les copropriétaires. » 15h30 le vendredi 19 novembre
  • « Notifications électroniques en copropriété : application du décret du 2 juillet 2020. » 9h45 le vendredi 19 novembre

Bien que votre voiture puisse être une de vos meilleures amies au quotidien,  elle se révèle bien souvent anxiogène en temps de déplacement et particulièrement onéreuse. En tant qu’agent immobilier, vous avez certainement des milliers de kilomètres à parcourir chaque mois. Pourtant de nombreux déplacements pourraient être évités !

Vous ne le savez peut être pas…Un mandat mal renseigné, qui ne comporterait pas de référence cadastrale encourt la nullité !

La fin de l’année approche, et avec elle, son lot de nouveaux décrets et de nouvelles lois. Sans surprise, le monde de l’immobilier ne fait pas exception : à partir du 1er janvier 2022, les banques vont devoir respecter de nouvelles règles en cas de crédit immobilier. Mais en quoi vos clients vont-ils être impactés ? Nous vous l’expliquons en quelques mots.

Montant maximum des mensualités et durée d’endettement

À partir du 1er janvier 2022, les récentes recommandations du HCSF (Haut Conseil de stabilité Financière) entrent en vigueur. Conséquence ? Pour bénéficier d’un crédit immobilier, vos clients devront respecter de nouvelles règles.
 
La première est qu’ils ne pourront plus s’engager à rembourser des mensualités dès lors que celles-ci dépasseront 35 % de leurs revenus mensuels.
 
La seconde est que la durée de leur endettement ne pourra plus dépasser 25 années. Attention, prévient le HSCF : les banques qui ne respecteront pas ces nouvelles normes juridiques seront sanctionnées.

 

Une exception notable à la règle des 25 ans

La nouvelle règle dite « des 25 ans » ne supportera-t-elle aucune exception ? Si.
 
Il est prévu que les projets d’acquisition immobilière qui nécessitent de grands travaux puissent bénéficier d’un différé de deux ans.
 
Et ce, qu’il s’agisse de neuf ou d’ancien. Concrètement, cela ne signifie pas qu’il sera envisageable pour vos clients de signer un crédit d’une durée de 27 ans. Cela signifie simplement qu’ils pourront s’engager sur un type de crédit particulier, dit « 2 ans + 25 ans ». Durant ces deux années initiales, consacrées aux travaux, vos clients ne rembourseront qu’un pourcentage de leurs futures échéances mensuelles. Pour bénéficier de cette exception, ils devront soit investir dans du neuf, soit dans un bâtiment ancien où les travaux représentent au minimum 25 % du coût du crédit.

En tant que professionnel de l’immobilier, peut-être en avez-vous entendu parler : depuis le 11 juin 2021, la situation bouge dans le domaine de la lutte anti-Airbnb en France. Le géant de la location de meublés touristiques a-t-il des soucis à se faire ? En quoi ces récents ajustements vont-ils impacter les professionnels de l’immobilier ? Tour d’horizon.

Lutte anti-Airbnb : que dit le décret du 11 juin 2021 ?

Le décret du 11 juin 2021 vient préciser les modalités d’application de la loi « Vie locale et action publique » n° 2019-1461, entrée en vigueur le 27 décembre 2019.

Quel était le but de cette loi ?

Elle visait à fournir des outils pour encadrer, de façon locale, l’utilisation de locaux commerciaux en tant qu’appartements meublés à louer aux touristes. Concrètement, chaque mairie pouvait dès lors décider d’interdire cette utilisation détournée des dits locaux commerciaux. Et ce, afin de préserver l’équilibre entre habitations, commerces et locations touristiques, dans des villes où Airbnb prenait de plus en plus de place.

Mais alors, que change le décret du 11 juin 2021, par rapport à cette fameuse loi de décembre 2019 ? C’est simple : ce décret rend possible l’application de la loi, en fournissant aux mairies et aux bailleurs des précisions sur le type de locaux commerciaux concernés. Le cas échéant, il donne par ailleurs des outils aux communes pour mettre en œuvre ces interdictions.

 

Décret du 11 juin 2021 : quelles conséquences pour Airbnb ?

Premiers touchés par ces mesures ? Les bailleurs privés. Du moins ceux qui n’hésitaient pas à mettre des locaux commerciaux à la location en tant que résidences touristiques.

Première concernée, la ville de Paris devrait très prochainement utiliser ce décret du 11 juin 2021 comme une arme dans sa lutte contre la plateforme Airbnb.

Dans un avenir proche, certains locaux de commerce, mais aussi ceux appartenant à des artisans ou à des hôtels, ne pourront plus être utilisés comme des logements touristiques. Le but est de réduire le nombre de locaux loués à des particuliers via le géant de la Silicon Valley… Et donc, de rendre un peu de marge de manœuvre à des habitants qui peinent de plus en plus à concurrencer les utilisateurs de la plateforme numérique.

Ce décret intervient à un moment où la rancœur contre Airbnb se fait de plus en plus sentir dans les municipalités. Toujours à Paris, l’association APUR (Atelier parisien d’urbanisme) estime ainsi que cinq-cent locaux commerciaux ont été convertis en locations touristiques meublées en Île-de-France en 2019. Dix ans plus tôt, alors qu’Airbnb ne s’était pas encore imposé dans l’Hexagone, on ne comptait en moyenne qu’une dizaine de conversions de ce genre chaque année.

 

En quoi le décret du 11 juin 2021 impacte-t-il les professionnels de l’immobilier ?

Pour vous qui nous lisez, professionnels de l’immobilier, la question qui se pose est bien entendu la suivante : en quoi ce décret va-t-il impacter vos activités ? La conséquence directe est que les propriétaires désireux de transformer leurs locaux commerciaux en meublés touristiques doivent désormais s’assurer que cette transformation est possible dans leur ville.

En cas de doute, les bailleurs ou vous-mêmes devront demander une autorisation de transformation auprès de la municipalité. Car le décret précise qu’il existe « deux procédures alternatives, selon que la transformation d’un local commercial en meublé de tourisme est par ailleurs soumise, ou non, à une autre autorisation prévue par le code de l’urbanisme. L’objectif est d’inscrire, dès lors que cela est possible, la nouvelle demande dans le cadre de procédures existantes, afin de simplifier les démarches des demandeurs comme des collectivités territoriales ».